McLaren - "Pas de promesses pour Singapour"

Le binôme McLaren-Honda croit que la MP4-30 peut-être plus à l’aise sur ce circuit possédant peu de lignes droites.

Mais avec ses 23 virages, dont 10 sont négociés sur le premier ou le second rapport, Singapour est l’un des circuits les plus exigeants en consommation de carburant.

“On ne peut pas nier que Spa et Monza ont été très difficiles pour McLaren-Honda”, déclare Éric Boullier, directeur de la compétition chez McLaren. “Par contre, nous abordons des circuits qui sont moins exigeants en puissance pure du moteur, et qui réclament un bon équilibre de la monoplace. Ces tracés devraient mieux nous convenir.

“McLaren et Honda travaillent sans relâche à faire progresser la voiture. Nous avons confiance pour comprendre nos points faibles. Nous ne ferons pas de prédictions ni de promesses pour Singapour, mais nous tenterons de donner le meilleur spectacle possible sous les projecteurs”.

L'équilibre général est la clé

Yasuhisa Arai, directeur de la compétition chez Honda, reconnaît que Singapour propose un défi fort différent pour l'équipe.

"Après les circuits classiques d’Europe, nous affrontons un circuit urbain complexe. La course, organisée en soirée, requiert une grosse adaptation de l’équipe", explique le Japonais.

“Nos ingénieurs travaillent à trouver les meilleurs réglages de notre unité de puissance sur cette piste glissante et aux virages serrés. La clé d’un bon week-end réside dans l’équilibre général entre la puissance du moteur et la performance du châssis".