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McLaren a encore du retard à cause d'infrastructures "obsolètes"

Andreas Seidl met toute son énergie dans la mise à niveau des infrastructures de Woking, dernière pièce manquante du puzzle selon lui pour que McLaren puisse rejoindre les écuries de pointe.

Lando Norris, McLaren MCL35

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

En reconstruction ces dernières années, l'écurie McLaren poursuit sa belle progression puisqu'elle occupe actuellement la troisième place du championnat constructeurs. Lors du Grand Prix d'Italie, l'écurie disposait même de la deuxième voiture la plus rapide du plateau, et a pu un temps espérer renouer avec la victoire devant le duel haletant qui a opposé Carlos Sainz à Pierre Gasly. Sous l'impulsion d'Andreas Seidl, l'équipe s'est remise dans le droit chemin mais doit encore faire beaucoup pour espérer lutter à nouveau avec les top teams.

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Le tournant réglementaire de 2022 constituera une opportunité à ne pas manquer, mais le directeur de McLaren insiste également sur le besoin de faire évoluer les infrastructures de Woking. L'écurie a engagé la construction d'une nouvelle soufflerie, la sienne s'avérant aujourd'hui dépassée. En attendant, c'est celle de Toyota à Cologne qui est utilisée, cette solution transitoire étant toutefois insuffisante selon Seidl pour nourrir toutes les ambitions futures.

"Nous avons naturellement un plan très clair en place par rapport à ce que nous pensons qu'il faut faire dans l'équipe ces prochaines années afin de revenir aux avant-postes en F1", souligne l'Allemand. "Cela implique différents aspects au niveau de l'organisation, du personnel, mais aussi de la structure. Je suis très satisfait des progrès que nous avons déjà réalisés. Et je suis très heureux et convaincu du fait que nous avons tout le talent nécessaire chez McLaren."

Andreas Seidl, Team Principal, McLaren <

"Le plus gros déficit que nous avons actuellement par rapport aux grosses écuries que sont Ferrari, Red Bull, Mercedes, mais aussi Renault dans une certaine mesure, se situe du côté des infrastructures. C'est un sujet sur lequel je redouble d'efforts avec Zak [Brown], car je pense que nous avons plus de potentiel dans l'équipe que ce que nous faisons actuellement, et qu'il se heurte à une limite. À un moment donné, il faut être sur un pied d'égalité avec les autres au niveau des infrastructures."

"Je parle ici de la soufflerie, que nous n'avons pas à l'usine. Je parle du simulateur, qui est dépassé, de la CFD qui n'est plus à jour, et aussi de notre infrastructure de production, elle aussi obsolète. Mais nous avons un plan clair pour ce que nous devons mettre en place dans les années à venir. Cela prend du temps. Il faut donc être réaliste quant à ce que nous pouvons accomplir et assembler tout ceci, avec la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur en 2022 sur les plans technique, sportif et financier. Je suis convaincu que nous avons fait tout ce qu'il fallait. Et nous avons aussi un excellent duo de pilotes, ce qui est un atout très important pour se battre contre les meilleurs."

Racing Point toujours favori pour la troisième place

Les projets de remise à niveau de la soufflerie et du simulateur ont été entamés il y a plusieurs mois déjà à Woking, mais ils ont néanmoins pris du retard au printemps en raison de la crise du coronavirus. Dans l'immédiat, McLaren se bat avec ses ressources et le fait bien, même si la troisième place du championnat n'est pas une fin en soi. L'écurie compte 16 longueurs d'avance sur Racing Point, que Seidl considère toujours comme le favori pour cette position enviée derrière Mercedes et Red Bull Racing.

Lando Norris, McLaren MCL35, Sergio Perez, Racing Point RP20

"En matière de potentiel pur de la monoplace, je pense que c'est toujours Racing Point [qui est troisième]", prévient-il. "Surtout quand on va revenir sur des circuits normaux [après Spa et Monza]. Mais au niveau de l'équipe, avec nos deux pilotes ainsi que le développement que nous faisons encore sur la voiture cette année, je pense vraiment que nous pouvons nous battre contre eux. C'est ce que nous essaierons de faire jusqu'à la dernière course."

"Racing Point sera fort, et nous avons vu que Ferrari, sur des circuits différents, pouvait être dans le match. Je crois que la lutte restera serrée pour nous tous. Au bout du compte, il s'agit de maximiser chaque week-end de Grand Prix, de faire les bons tours en qualifications, d'avoir la meilleure issue possible en course au niveau de la stratégie, des arrêts au stand. Par rapport aux autres équipes, nous avons le luxe d'avoir deux pilotes très, très forts, et c'est un excellent atout. Ils s'en sortent toujours dans les moments importants et cela nous offre de belles positions de départ pour le dimanche. C'est pour cela que nous avons pu terminer quatrièmes au championnat constructeurs l'an dernier, et c'est aussi pour cela que nous sommes troisièmes actuellement."

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