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McLaren risque l'insolvabilité sans nouveaux financements

McLaren a demandé avec succès qu'une action en justice soit rapidement engagée devant les tribunaux britanniques dans le but d'obtenir un refinancement urgent et nécessaire pour éviter un manque de liquidités.

Carlos Sainz, McLaren MCL35

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

L'action concerne la garantie existante sur les installations de Woking et la collection de voitures historiques de McLaren en relation avec une obligation précédemment émise. En substance, McLaren souhaite que cette garantie soit levée afin que certains de ses actifs clés puissent être utilisés pour lever environ 280 millions de livres (près de 310 millions d'euros au taux de change actuel) dans les prochaines semaines afin d'assurer son avenir à long terme.

Les arguments de McLaren en faveur d'une résolution rapide de la question montrent à quel point le besoin de nouveaux financements est urgent. Dans les documents du tribunal, on peut lire ce qui suit : "Bien que le groupe dispose de liquidités suffisantes pour faire face à ses obligations à très court terme, des liquidités supplémentaires doivent être mises à disposition au plus tard le 17 juillet 2020", et que "des liquidités supplémentaires d'environ 280 millions de livres sterling seraient suffisantes pour que le groupe puisse assurer ses opérations jusqu'en 2021".

Et d'ajouter : "Cet état de fait n'est pas la faute du groupe. Il a plutôt été causé par la pandémie COVID-19 – qui a ravagé l'économie britannique et menacé les moyens de subsistance de millions de personnes et la viabilité de nombreuses entreprises. Les opérations projetées permettront au groupe d'accéder aux liquidités supplémentaires qui sont nécessaires pour assurer la continuité de son activité en 2021. Cela apportera un avantage significatif aux créanciers du groupe (en évitant une crise de trésorerie et une insolvabilité destructrice de la valeur)."

Lire aussi :

Ces "opérations projetées" pour essayer d'éviter les problèmes de trésorerie comprennent la vente par McLaren de ses propriétés et leur location en retour auprès des nouveaux propriétaires, ainsi que la vente de "certaines" de ses voitures historiques à un tiers. Une autre proposition pour les voitures anciennes consiste à les vendre à une filiale nouvellement créée au sein du groupe McLaren, qui serait alors en mesure d'obtenir un prêt garanti par des actifs d'un tiers. Toutefois, jusqu'à présent, la garantie existante sur les biens et les voitures n'a pas été levée, et McLaren n'a pas été en mesure de poursuivre son plan.

Pour tenter d'obtenir gain de cause, McLaren Holdings a déposé une demande devant la Haute Cour le 8 juin à l'encontre de UK Bank Trustees Ltd, qui est décrite dans les documents judiciaires comme un "garant dans le cadre des accords de financement existants du groupe [...] en tant que mandataire pour divers créanciers financiers du groupe". La requête de McLaren s'appuie sur le fait que la garantie doit être levée dans certaines circonstances, et que cette société est "responsable de certifier si les circonstances prescrites existent".

McLaren explique en outre qu'un "groupe ad hoc de créanciers (y compris des fonds spéculatifs et des investisseurs dans le domaine de la dette) détenant un intérêt bénéficiaire dans deux séries de titres émis par le groupe [...] a affirmé qu'il serait illégal pour le mandataire de lever la garantie de la transaction. En effet, ils ont récemment menacé de poursuivre le garant pour manquement à son devoir si la levée de la garantie demandée par la société était accordée. Cette menace a placé le mandataire dans une position peu enviable et a mis en péril les efforts urgents de la société pour lever de nouveaux fonds."

McLaren affirme que ces détenteurs de titres ont rejeté les opérations projetées, souhaitant poursuivre les leurs, et "cherchent à créer une situation dans laquelle le groupe n'a pas d'autre choix que d'accepter leur proposition de financement alternatif (aux conditions qu'ils dictent), indépendamment de l'impact sur les autres créanciers du groupe et ses parties prenantes".

Le timing est crucial, et McLaren est préoccupé par la perspective d'un procès long et compliqué dont la résolution prendrait beaucoup de temps. "La tactique des détenteurs de titres ad hoc semble donc être conçue pour créer une situation dans laquelle le groupe manque de temps et est obligé d'abandonner les opérations projetées", a-t-il ajouté.

Lors d'une audience à distance tenue vendredi dernier, le juge Anthony Mann a noté que le timing était "ambitieux" mais a convenu qu'une résolution rapide était essentielle, avec un procès commençant le 2 juillet.

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