McLaren a joué la sécurité avec Norris en fin de course
McLaren a décidé d'assurer un résultat correct en fin de course à Bakou, lorsque la voiture de sécurité virtuelle a été déployée, consécutivement à l'abandon de Pierre Gasly.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Lando Norris et Carlos Sainz Jr. occupaient les septième et huitième positions en piste, et le manque de roulage dû à l'annulation de la première séance d'essais libres vendredi laissait l'équipe britannique face à un dilemme entre une stratégie défensive et un pari offensif.
La fenêtre de fonctionnement des pneumatiques médiums usés, sur une piste qui allait en refroidissant, était de plus en plus fine et McLaren a eu peur que ses pilotes ne parviennent pas à se relancer correctement et que leur rythme s'effondre lors des dix tours restants. Dès lors, il a été décidé de séparer les stratégies, puisque leur plus proche poursuivant, Lance Stroll, était bien au-delà des 20 secondes nécessaires à un arrêt au stand.
"C'était une décision stratégique qui a été conçue pour être à la fois agressive et défensive dans le même temps", a déclaré Gil de Ferran, directeur sportif de McLaren, à Motorsport.com. "Nous avions clairement un arrêt gratuit. Du fait du manque de roulage vendredi, il y avait quelques incertitudes sur le fait que les pneus allaient pouvoir bien se relancer, ceux-ci ayant subi un peu de dégradation, lors de la neutralisation en fin de course."
"Il y avait aussi quelques inquiétudes sur leur capacité à tenir en course dans un bon état. En faisant un arrêt au stand, nous nous sommes protégés contre cette éventualité avec une des voitures, et nous nous sommes mis dans une position qui nous aurait permis, si les pneus tendres avaient été dans une meilleure fenêtre de fonctionnement en fin de course, d'attaquer. Rien de tout cela ne s'est produit, mais il était surtout question de la gestion du risque que nous avons pu maîtriser, puisqu'on en avait l'opportunité."
Les pneus tendres n'ont pas fonctionné comme prévu
Norris était devant Sainz avant son arrêt et a reculé d'une place dans la hiérarchie à la suite de celui-ci, mais le Britannique n'a aucun problème avec cette stratégie : "Ce n'est pas un circuit aisé pour faire chauffer les pneus et les faire fonctionner. La principale chose n'ayant pas marché en notre faveur est la température de l'air."
"En essais libres et en qualifications, personne n'était capable de faire remonter les pneus en température quand ils refroidissaient, et nous avons parié un peu plus là-dessus en espérant qu'après la neutralisation virtuelle, ils n'arriveraient pas à faire fonctionner leurs gommes. Mais c'était presque l'inverse. Ils ont gagné en rythme, et je perdais même du temps dans les derniers tours."
Mais le Britannique se veut philosophe et met l'accent sur le fait que l'équipe n'a rien perdu à tenter cela : "C'était une bonne décision à prendre de notre part, une bonne chose à essayer en tant qu'équipe. Il n'y a que moi qui ai perdu deux points, ou un point, peu importe (deux points, ndlr). L'équipe n'a rien perdu ni gagné, donc c'était une bonne décision, ça n'a juste pas fonctionné comme on le souhaitait."
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