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Mercedes : le choix d'aileron arrière revient aux pilotes

Si Lewis Hamilton et Valtteri Bottas utilisent parfois un aileron arrière différent, cela provient d'un choix propre à chacun des deux pilotes, et non dicté par Mercedes.

Lewis Hamilton, Mercedes W12

Lewis Hamilton, Mercedes W12

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Les difficultés de Mercedes à Bakou ont frappé les esprits, même si Lewis Hamilton a bel et bien lutté pour la victoire avant de tout perdre lors du deuxième départ arrêté du Grand Prix d'Azerbaïdjan. Ce qui a marqué également, c'est l'écart de performance abyssal entre le septuple Champion du monde et son coéquipier Valtteri Bottas à compter de la séance de qualifications, et qui s'est exacerbé en course. Le Finlandais a été incapable de rallier l'arrivée dans les points.

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En délicatesse dès le début du week-end, les pilotes de l'écurie allemande ont tenté de trouver des solutions, ce que semble être parvenu à faire Hamilton lors de la troisième séance d'essais libres. Bottas, lui, a opté pour une autre voie, choisissant notamment un aileron arrière différent (comparatif ci-dessous). Cette différence de configuration sur les deux W12 avait déjà été remarquée à Portimão, mais comment s'explique-t-elle ? Mercedes précise qu'il s'agit bel et bien d'une décision propre à chaque pilote.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W12 rear wing, Azerbaijan Grand Prix
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W12 rear wing, Azerbaijan Grand Prix

"En fait, les réglages étaient assez similaires", assure Mike Elliott, directeur de la technologie chez Mercedes. "La plus grosse différence entre les deux voitures venait probablement des ailerons utilisés. Lewis a couru avec moins d'appui, à un niveau que les simulations indiquaient être optimal. Et Valtteri a choisi un niveau d'appui légèrement plus élevé qui, d'après nos prévisions, était un peu plus lent, peut-être d'un dixième au tour. Comment se fait ce choix ? Eh bien, c'était le choix de Valtteri d'utiliser cet aileron, et il l'a fait parce qu'il avait le sentiment qu'il serait plus rapide avec."

"Ce que vous devez comprendre, c'est que [Bakou] un circuit difficile. C'est un circuit où il est assez difficile de faire monter les pneus avant en température, et où il faut une véritable confiance parce que les murs sont vraiment proches. Faire monter ces pneus avant en température est vraiment important, et si l'on peut aller un peu plus vite, mettre un peu plus d'énergie dans ces gommes, la voiture ira plus vite et ce sera un cercle vertueux pour la performance. Le fait que Valtteri soit content de sa voiture, qu'il se sente en confiance, est plus important qu'une petite différence de performance prédite par une simulation."

Hamilton aspiré, pas Bottas

Le week-end de Bottas n'a pas non plus été facilité par une séance de qualifications particulièrement difficile, au terme de laquelle il a terminé dixième et dernier de la Q3, faute d'aspiration. Ce petit coup de pouce – en réalité significatif à Bakou –, Hamilton a pu en bénéficier, mais pas le Finlandais, pour plusieurs raisons qui se sont agrégées.

"Nous avons des règles que nous appliquons pour être équitables envers les pilotes d'un Grand Prix à l'autre", rappelle Mike Elliott. "L'une de ces règles dit que, chacun leur tour d'une course à l'autre, les pilotes décident s'ils sortent premier ou deuxième en qualifications. Ce week-end c'était au tour de Lewis, et il a décidé de sortir deuxième en raison du bénéfice de l'aspiration. Maintenant, normalement, ça ne compte pas tant que ça car nous essayons de placer Valtteri en bonne position sur la piste pour qu'il puisse prendre l'aspiration de ses concurrents."

"L'une des difficultés que nous avons rencontrées, c'est que nous faisions deux tours de préparation car nous avions le sentiment que c'était le meilleur moyen de faire le chrono le plus rapide. Donc nous sortions des stands, nous faisions deux tours puis nous faisions notre tour rapide. Il s'agit encore une fois d'amener les pneus dans la bonne fenêtre. Malheureusement pour Valtteri et pour nous, nos concurrents ne faisaient pas la même chose, ils faisaient leur tour rapide dès la première tentative après leur tour de sortie, et ça nous a compliqué la vie pour essayer de bien placer Valtteri par rapport à la concurrence et de prendre une bonne aspiration."

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