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Mercedes comprend la colère d'Hamilton face au mauvais choix de pneus

Toto Wolff ne tiendra pas rigueur à Lewis Hamilton d'avoir plusieurs fois manifesté son agacement au volant à Monaco, où il a dû batailler férocement pour conserver la première position avec une monoplace chaussée de pneus en grande délicatesse.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10

Andy Hone / Motorsport Images

La série de doublés de Mercedes a pris fin ce week-end, mais pas celle des victoires. Vainqueur pour la quatrième fois cette saison, Lewis Hamilton a tenu bon en menant de bout en bout un Grand Prix qui avait pourtant tout pour lui échapper. Car après l'intervention de la voiture de sécurité pour nettoyer des débris semés par Charles Leclerc, le constructeur allemand a fait une erreur stratégique qui aurait pu coûter cher. Contrairement à ses rivaux, l'écurie de Brackley a chaussé les gommes mediums sur la monture de son quintuple Champion du monde, le contraignant à les ménager tant que possible pour rallier l'arrivée sans céder à la pression énorme mise par Max Verstappen

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En dépit du graining et du sous-virage quasi constant qu'il a enduré pendant des dizaines de tours, ainsi que d'un contact avec Verstappen à la chicane du Port, le Britannique a relevé le défi avec brio. Solide, il l'a finalement emporté, non sans avoir plusieurs fois manifesté son agacement et même sa colère à la radio, s'interrogeant sur le choix de pneus de son équipe et invoquant un "miracle" pour aller cueillir la troisième victoire de sa carrière sur le Rocher. 

Pour Toto Wolff, ce succès conserve un goût différent des autres, à bien des égards. En tout premier lieu car il permet à Mercedes d'honorer comme il se doit la mémoire de son président non exécutif, Niki Lauda, disparu en début de semaine. "Ça signifie beaucoup", souligne le directeur de Mercedes au micro de Sky Sports. "Ça ne pouvait pas être une course plus spectaculaire : un pilotage de Champion du monde pour un Champion du monde qui n'est plus avec nous. Je suis soulagé que ça soit terminé, maintenant. On doit continuer à faire un aussi bon boulot que possible. Il a fallu se battre pour cette victoire. On va maintenant avoir quelques jours difficiles, avec les funérailles de Niki avant le Grand Prix du Canada."

Revenant sur l'aspect purement stratégique de la course, Wolff dit largement comprendre l'attitude adoptée par Hamilton à la radio face au choix de pneus dicté par ses ingénieurs, et reconnaît surtout l'erreur qui a été commise. "On doit accepter que le pilote ait un défouloir, et doive avoir un endroit où vomir sa colère", lâche l'Autrichien. "On doit le soutenir, le choix de pneus était le mauvais et avec le recul, on aurait dû avoir les durs, mais le pilote a fait la différence et a gagné la course."

Rosberg salue "une démonstration"

Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 fête sa victoire sur le podium

Observateur attentif des performances de son ancienne équipe, Nico Rosberg estime que la firme à l'Étoile a affiché une force de caractère hors du commun tout au long du week-end dans le contexte que l'on connaît. "Ce n'est pas facile de gérer quelque chose de lourd et triste comme ça", rappelle-t-il au micro de Sky Sports en évoquant la disparition de Niki Lauda. "C'est une démonstration d'à quel point ils sont forts actuellement. Pour Toto en particulier, c'est vraiment difficile : ils étaient toujours ensemble et obtenir la reconnaissance de Niki, qui était son mentor, était important pour lui. Niki pouvait voir ce qu'il faisait car il était toujours à ses côtés. Toto est maintenant tout seul en tant que leader et c'est vraiment dur pour lui. On pouvait les voir toujours discuter et échanger dans les moments durs et célébrer ensemble quand ça se passait bien. C'est dur." 

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Au bout du compte, ce que peut surtout regretter Mercedes, c'est l'incident survenu entre Max Verstappen et Valtteri Bottas dans les stands. Certes l'épisode a valu une pénalité de cinq secondes au pilote Red Bull, dont l'écurie était clairement responsable, mais elle a éjecté le Finlandais de la lutte pour la victoire. "Il l'a poussé dans le mur, mais était-ce indulgent ?", interroge Wolff au sujet de la pénalité. "Les commissaires décident si c'est cinq ou dix secondes, mais je suis d'accord avec ça au final."

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