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Mercedes craignait une chute de performances mais s'est rassuré

Mercedes a expliqué que ses récentes victoires l'avaient rassuré sur le fait que son orientation précoce vers la voiture 2022 n'ait pas entraîné de chute de performance en cette fin de saison 2021.

Watch: Les chiffres du Grand Prix de Turquie

Les écuries de F1 ont dû équilibrer le travail sur la voiture de la saison 2021 en tenant compte de la maximisation du potentiel des monoplaces pour 2022 et au-delà. Et alors que Red Bull a poussé le développement de la RB16B jusqu'à loin dans la saison pour tenter de saisir sa première chance réelle de titre depuis 2013, Mercedes a au contraire rapidement fait le choix de consacrer ses ressources à son projet futur.

Cette décision a été prise pour circonscrire le risque de se retrouver trop en retrait en 2022, même si cela voulait dire risquer de perdre du terrain dans la course au développement durant la campagne en cours. Et bien que Red Bull Racing ait connu une phase de domination avant la trêve estivale, il semble que les choses aient pris une autre tournure depuis le GP de Belgique.

Valtteri Bottas a en effet remporté les Qualifs Sprint à Monza avant de sortir facile vainqueur du Grand Prix de Turquie, alors que Lewis Hamilton s'est offert la victoire en Russie. Pour Mercedes, plus important que le résultat est le fait que l'écurie demeure compétitive alors qu'approche la période où une chute de performances était crainte.

Le responsable de l'ingénierie de piste de Mercedes, Andrew Shovlin, a déclaré à ce sujet : "Nous avons eu une série de bonnes performances sur le sec, et nous avons montré un bon rythme sur le mouillé, et cela ressemble à une voiture qui peut gagner des championnats."

"Si vous revenez au début de l'année avec les décisions qui ont été prises sur le développement, en essayant d'équilibrer les deux années, l'une de nos inquiétudes était de savoir si, à la fin de l'année, nous serions encore capables de mettre la voiture en pole, d'obtenir une place en première ligne et de contrôler une course. C'est vraiment rassurant d'arriver aux six dernières courses et de montrer que nous avons un package qui peut les [Red Bull] battre le samedi et le dimanche."

Toutefois, même si les signaux paraissent positifs, Mercedes ressort de Turquie avec un doute sur sa capacité à être aussi fort face à Red Bull sur d'autres pistes. James Allison, le directeur technique de Mercedes, explique en effet que la forme affichée à Istanbul était peut-être un peu trop flatteuse car l'équipe n'a jamais eu de problèmes pour placer les pneus dans la bonne fenêtre de fonctionnement, contrairement à d'autres structures.

"L'un de nos ingénieurs a dit qu'avec les pneus nous étions dans une sorte de 'principe de Boucles d'or' ce week-end : ni trop chauds, ni trop froids, sur un asphalte particulièrement exigeant. Nous savions que nous étions très forts, mais nous savions aussi que la limite entre cette force et le fait d'être plus médiocre était assez fine. Quelques degrés ici ou là et nous aurions pu être dans la 'zone Boucle d'or' du côté chaud ou du côté froid."

"C'était une très bonne performance, la voiture était très bien équilibrée, nous n'avons pas semblé souffrir autant du sous-virage qui était assez répandu dans le paddock ce week-end. Mais je ne pense pas que vous puissiez en déduire automatiquement ce qu'il va en être pour les courses à venir."

Allison pense qu'un bien meilleur indicateur du potentiel de l'équipe face à Red Bull est donné par la tendance des épreuves les plus récentes, son équipe n'ayant été réellement distancée que lors du Grand Prix des Pays-Bas : "À Silverstone, nous avons mis en place un bon package d'améliorations sur notre voiture, et cela a en quelque sorte rendu notre saison plus agréable."

"Lors des courses depuis lors, je pense qu'il n'y en a eu qu'une seule où nous avons été complètement battus, c'était à Zandvoort. Pour les autres courses, je pense que nous nous sommes battus avec la voiture la plus rapide et à quelques endroits, comme Istanbul et Sotchi, nous étions vraiment bons. Monza aussi."

"En moyenne, je pense que nous avons fait la différence, mais sur la plupart des circuits où nous sommes allés, la voiture la plus rapide, c'était plus une sorte de pile ou face qu'une sorte de garantie. Ce que je pense que cela signifie, c'est que nous sommes au moins dans la lutte."

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