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Le double arrêt de Mercedes, une idée de Toto Wolff

Après un double arrêt qui a fait parler lors du Grand Prix de Chine, Mercedes est revenu sur ce moment marquant de la 1000e course du Championnat du monde de F1.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10, s'arrête au stand

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

Même si Mercedes a remporté haut la main la course de Shanghai, la différence de rythme entre des pneus neuf ou peu usés montés sur une monoplace et des gommes qui arrivent au bout d'un long relais rendait possible la stratégie d'undercut. L'undercut vise pour un pilote à profiter sur un ou plusieurs tours de pneus plus frais après un passage par les stands pour rattraper son retard et/ou dépasser un adversaire qui le devançait mais qui ne s'est pas arrêté au même moment que lui.

Or, alors que la course semblait se diriger vers un seul arrêt, Red Bull Racing a choisi de faire rentrer Max Verstappen une seconde fois au 34e tour. Une situation qui a déclenché une série d'arrêts pour les pilotes précédant le Néerlandais et mis Mercedes face à un choix stratégique difficile, comme l'a expliqué Andrew Shovlin, responsable de l'ingénierie en piste, dans la traditionnelle vidéo de débriefing de la marque à l'Étoile. 

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"Au 35e tour, Vettel rentre. Cela crée un dilemme pour nous parce que nous avons une belle avance sur lui, mais si nous arrêtons Lewis [Hamilton] en premier et Valtteri [Bottas] en second, il y a un risque que Vettel puisse faire l'undercut sur Valtteri et s'empare de sa position. Et si nous arrêtons Valtteri en premier pour le protéger de Vettel et Lewis en second, il y a une chance que Valtteri fasse l'undercut sur Lewis."

"Ça nous place donc dans une position un peu étrange et en fait, c'est Toto [Wolff, directeur exécutif] qui suggère de faire un double arrêt. À ce moment-là, il y a une discussion entre James Vowles [stratège en chef] et Ron Meadows. Ron est le directeur sportif et il vérifie si l'écart entre les voitures lui convient, si les mécaniciens peuvent être prêts à faire un double arrêt et si nous pouvons avoir les deux trains de pneus dans la ligne des stands."

"James est celui qui prend la décision finale à ce sujet et il décide de partir là-dessus. Et ce que ça nous permet, c'est de maintenir la position qui était celle des voitures avant l'arrêt et également de se protéger contre toute position perdue face à Ferrari. Dans ce cas, il s'agissait donc de la solution parfaite et d'un bel arrêt bien exécuté."

Au moment de passer par les stands, l'écart entre les deux pilotes des Flèches d'Argent est de 5,5 secondes. L'arrêt de Hamilton dure 2,9 secondes pour un temps total passé dans la ligne des stands de 23,597 secondes alors que Bottas s'est immobilisé 2,6 secondes pour un temps total dans la pitlane de 24,083 secondes. Entre le moment où le Britannique a quitté son emplacement et le moment où le Finlandais y a stoppé sa W10, 3,4 secondes se sont écoulées. Il a donc fallu 8,9 secondes aux hommes de Mercedes pour changer les pneus de ses deux monoplaces.

"Une des choses les plus difficiles à travailler"

L'an passé, Red Bull avait déjà effectué en Chine un double arrêt, qui s'était avéré décisif dans la victoire de Daniel Ricciardo, mais il avait eu lieu sous Safety Car et avec un écart plus important entre les deux voitures. Shovlin reconnaît que l'entraînement limité pour ce type de situations et le risque qu'un problème sur la première monoplace retarde les deux pilotes ne rend pas l'exercice facile.

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"C'est assez difficile pour le jackman arrière car il doit s'écarter quand la première voiture s'en va puis être en position quand la seconde arrive. La chorégraphie est assez délicate, il y a plus de choses à organiser. Avoir autant de pneus dans la ligne des stands est un petit risque également, il faut s'assurer d'avoir les bons pneus sur la bonne voiture. Mais c'est quelque chose que nous préparons autant que possible."

"On essaie de ne pas [faire de double arrêt] tant que ce n'est pas nécessaire parce si on a le moindre problème avec la première voiture, ça impacte également la seconde, et on peut passer de premier et deuxième à troisième et quatrième en un rien de temps. Ce n'est pas quelque chose que l'on fait tous les jours, mais quand ça a du sens, c'est vraiment une carte à avoir dans sa manche."

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