Mercedes veut comprendre la vitesse de pointe de Ferrari
L'écurie allemande a eu du mal à rivaliser avec Ferrari en qualifications, avant d'y parvenir en course à Monza. Une différence que Mercedes souhaite analyser et comprendre.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Mercedes a demandé à ses ingénieurs de chercher des explications aux variations constatées à Monza concernant la vitesse de pointe des Ferrari. Alors que les SF71H avaient clairement l'avantage dans ce domaine en essais libres puis en qualifications, celui-ci a disparu lors du Grand Prix d'Italie.
À l'heure actuelle, il est clair que Ferrari possède un léger avantage de puissance sur Mercedes, avec un moteur qui est considéré comme la référence du plateau désormais. Le niveau de performance du bloc de Maranello a été notamment amélioré grâce à ses caractéristiques de déploiement de l'énergie offrant une meilleure accélération en sortie de virage.
Cet avantage de Ferrari a justement engendré un questionnement de Mercedes cette année concernant la légalité d'un système de double batterie, mais la FIA a toujours conclu que la monoplace italienne respectait la réglementation.
À Monza dimanche, Mercedes est parvenu à remporter le Grand Prix d'Italie au détriment de la Ferrari de Kimi Räikkönen, lors d'une course qui a vu la W09 en mesure de rivaliser avec la vitesse de pointe des monoplaces italiennes. De quoi susciter quelques interrogations dans les rangs de l'écurie de Brackley, défaite la veille dans la lutte pour la pole position.
"Je ne comprends pas", reconnaît le directeur de Mercedes, Toto Wolff. "Le niveau de performance a complètement changé entre hier [samedi] et aujourd'hui [dimanche], et je n'ai pas encore eu d'explication. Peut-être que les cerveaux autour de Shov [Andrew Shovlin, ingénieur de course en chef] sauront, mais nous devons analyser ça."
Toto Wolff suppose que le moteur Ferrari peut recourir à certains modes extrêmes en qualifications, mais pas sur la durée d'une course.
"On dirait que la performance qu'ils peuvent déployer sur un tour est quelque chose qu'ils ne peuvent pas reproduire tout au long d'une course", suspecte l'Autrichien. "Je ne veux pas entrer dans les détails car ça pourrait être mal interprété, comme si je cherchais des excuses, mais ils avaient certainement une très, très bonne voiture [samedi] et une bonne voiture [dimanche]. Cependant, nous n'avons pas vu Sebastian [Vettel] évoluer dans une monoplace sans dégât."
Si Mercedes veut comprendre certaines choses chez Ferrari, pas question toutefois d'occulter les progrès effectués dernièrement pour contrer la sérieuse montée en puissance de la Scuderia. À Monza, la firme à l'étoile s'attendait peut-être même à souffrir davantage que ce qui s'est produit.
"Je suis très fier du travail fourni par l'équipe, par tous les gars côté moteur ou côté châssis, de Spa à Monza", insiste Toto Wolff. "Nous avons mieux compris la voiture. Nous avons mieux compris les pneus. Nous avons trouvé de la performance supplémentaire et, même si samedi ne l'a pas montré puisque nous n'avons pas pu nous qualifier en pole, j'ai le sentiment que nous avons bien travailler les deux derniers jours. J'aurais également dit ça s'il [Hamilton] n'avait pas gagné."
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments