Mercedes - Le règlement 2017 est un retour "à la case départ"
Mercedes a posé sa patte sur l’ère du V6 turbo hybride comme peu d’équipes ont su le faire à ce niveau d’intensité en Formule 1.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid en tête au départ de la course
XPB Images
Formule 1 2017
La saison 2017 de Formule 1 promet un changement radical du sport, avec de nouvelles voitures, beaucoup plus rapides, des pneus plus larges et de nouveaux jeunes pilotes prometteurs. Suivez l'intégralité de la saison grâce à nos spécialistes, nos photos, nos vidéos et nos animations, de Giorgio Piola !
Forcément, un changement réglementaire comme celui que la discipline reine a connu en 2014 crée des situations dans lesquelles la domination par un seul constructeur est plus probable, d’autant plus quand il a lieu à une époque où le règlement est aussi un outil pour contenir les dépenses en limitant les développements et en encourageant une grande fiabilité.
Mais, à mesure que la réglementation s’installe, les marges de progression des constructeurs performants se réduisent et un resserrement est possible. C’était au départ le but de la réglementation moteur qui s’étire sur une période 2014-2020.
Cependant, du fait du grand écart de performances entre les principales écuries et de la poussée pour des monoplaces plus rapides, 2017 verra deux changements majeurs : les F1 auront plus d’appui aérodynamique, ce qui devrait les rendre trois à cinq secondes plus rapides au tour, et le développement des moteurs sera libéralisé, avec la fin du système des jetons.
Pour Toto Wolff, directeur de Mercedes, la chance n’a pas été laissée au règlement en vigueur entre 2014 et 2016 et il estime que 2017 va tout remettre en cause. "Au niveau de nos performances, ce n’est pas aussi dominateur sur une saison que ça l’était l’année dernière, et pour moi c’est juste des rendements décroissants avec les réglementations stables."
"C’est ce que j’ai toujours dit : laissez juste les règlements tranquilles, laissez les règles tranquilles et l’écart de performance va se réduire et nous finirons par avoir une belle concurrence. Mais ensuite quelqu’un d’autre décide d’inventer quelque chose de nouveau pour l’année prochaine et on revient à la case départ."
Sur le plan statistique, Mercedes déjà signé 17 poles et 16 victoires sur 18 courses - des performances similaires aux deux saisons précédentes - mais le nombre de doublés, lui, au même stade de la saison, est bien inférieur (cinq cette année contre 11 en 2014 et 2015).
Globalement, la concurrence s’est rapprochée mais insuffisamment pour empêcher Mercedes de signer la pole et la victoire à la régulière.
Un duel Rosberg-Hamilton "jusqu'à la fin"
L’Étoile a donc pu assurer son troisième titre constructeurs consécutif à Suzuka grâce à la victoire de Nico Rosberg et à la troisième place de Lewis Hamilton. Seul le titre pilotes reste à attribuer et, avec 26 points d’avance, l’Allemand semble bien parti. Les trois courses restantes seront cependant, quoi qu’il arrive, toujours placées sous l’immuable politique de la liberté de se battre.
"Nous les laissons se battre, nous n’avons pas changé cela", a déclaré Wolff. "Si nous commençons à changer certains détails ça peut ouvrir la boîte de Pandore. Nous avons travaillé sur le principe [de les laisser se battre] depuis trois ans et ça fonctionne bien."
"Nous n’avons jamais eu aucune consigne d’équipe, qui ne sont pas populaires auprès des fans, et ce n’est ce que nous voulons non plus. Donc il n’y aura pas de changement, ils sont libres de se battre."
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