Mercedes officialise son partenariat avec Hugo Boss

Dans le petit monde de la Formule 1, les partenariats se font et se défont. Celui qui unissait McLaren et Hugo Boss fut pourtant d'une longévité impressionnante : les deux entités sont partenaires depuis 1981. Cette association va toutefois prendre fin à la fin de la saison, comme nous vous l'avions annoncé il y a quelques mois.

Hugo Boss va en effet tourner une page de son histoire et rejoindre l'équipe du moment, Mercedes, à partir de la saison 2015. L'entreprise de vêtements de luxe va logiquement fournir à l'écurie sa tenue officielle, des vêtements à "haute performance" ; le logo de la marque apparaîtra sur les monoplaces et en bord de piste. Hugo Boss va également développer une nouvelle collection, baptisée "Boss for Mercedes-Benz collection".

"Nous sommes enchantés d'accueillir Hugo Boss dans notre famille de partenaires, et d'approfondir le partenariat existant avec Mercedes-Benz", a déclaré Toto Wolff, chef du sport automobile au sein de la marque à l'étoile. "La synergie entre nos deux entreprises est frappante et considérable ; nous opérons avec la plus grande précision et qualité dans notre recherche de la perfection, nos deux marques recherchant le marché de luxe".

"En tant qu'équipe, nous sommes très heureux d'avoir attiré une autre marque de l'envergure de Hugo Boss dans notre liste de partenaires considérable et impressionnante. Toute l'équipe est enthousiaste à l'idée d'être équipée par Hugo Boss sur les circuits l'an prochain", affirme-t-il.

Même son de cloche enthousiaste du côté de Gerd von Podewils, vice-président de la communication globale de la marque de luxe. "Mercedes AMG Petronas et Hugo Boss sont une association parfaite en termes de valeurs de nos marques ; toutes deux ont connu de nombreux succès par le passé. Nous sommes heureux de d'unir nos forces à celles d'un partenaire aussi fort, et attendons avec enthousiasme la synergie que notre partenariat va générer par la suite", conclut-il.

Cette annonce est un nouveau coup dur pour McLaren, qui peine à convaincre les commanditaires en refusant de brader ses emplacements libres.