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Masi : "Pas de frustration" concernant les appels radio des équipes F1

Michael Masi, directeur de course de la F1, se sait mis sous pression par les équipes avec qui il communique en direct pendant les courses. Un aspect du job qui prend une nouvelle ampleur depuis la diffusion télévisée de certains de ces messages au monde entier.

Michael Masi, directeur de course de la FIA

Michael Masi, directeur de course de la FIA

Mark Sutton / Motorsport Images

Le directeur de course de la Formule 1, Michael Masi, affirme qu'il n'est pas frustré par les pressions exercées par les équipes par radio sur les décisions prises par les commissaires sportifs de la FIA.

Les directeurs d'équipe ou les directeurs sportifs sont reliés par un canal radio au "Race Control", depuis de nombreuses années, avec la possibilité de parler au directeur de course de tout problème qui pourrait survenir. Cette année, pour la première fois, des messages sélectionnés sont diffusés lors des transmissions télévisées avec un faible différé, offrant ainsi une immersion très enrichissante sur la manière dont le muret des stands interagit avec la FIA. Le fait que certaines de ces discussions soient désormais publiques apporte ainsi une nouveauté qui permet potentiellement aux équipes de faire valoir leur point de vue publiquement et d'ainsi exercer une certaine pression additionnelle se basant sur l'opinion extérieure que pourrait avoir le public sur les points discutés.

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Après l'affrontement entre Max Verstappen et Lewis Hamilton au premier tour du GP de Grande-Bretagne, des messages des directeurs sportifs de Red Bull et Mercedes, Jonathan Wheatley et Ron Meadows, ont été entendus. De manière inhabituelle, leurs directeurs d'équipe respectifs, Christian Horner et Toto Wolff, ont également pris contact avec Michael Masi. L'Australien, habitué à devoir gérer les haut placés des équipes, affirme qu'il n'a pas de problème à subir un tel lobbying de manière plus publique.

"Aucune frustration !" assure-t-il ainsi, lorsqu'il lui est demandé si la diffusion des messages rend son travail potentiellement plus difficile ou frustrant du fait de la fragmentation d'informations potentiellement complexes. "Évidemment, cela fait partie de ce qu'ils font : cela arrive en plusieurs vagues, en fonction de ce que c'est. Chacun s'occupe de son petit carré de pelouse, pour ainsi dire, ce qui est normal. Mais de mon point de vue, je les traite tous de la même manière et j'essaie d'équilibrer ce que nous avons à faire et de fixer certaines priorités dans notre propre esprit, ce que nous avons devant vous. Et il nous faut établir nos priorités en conséquence."

Pas plus de pression avec des messages publics

Masi est ainsi amené à ne pas toujours réagir à chaud et laisser mijoter certains sujets, pouvant parfois donner l'impression que le panel de commissaires ne délibère pas sérieusement sur un fait de course jugé urgent ou prioritaire, ou que le doute s'installe au Race Control. En Grande-Bretagne, Masi a posé son propre protocole avec autorité alors que les messages radio affluaient en direction de son équipe de commissaires. "Il y a eu quelques fois, que ce soit avec Mercedes Benz, ou avec Red Bull à l'époque, où j'ai dit : 'Attendez cinq minutes et je reviendrai vers vous'. C'est arrivé plus tôt [que la diffusion passée à la télévision] et vous ne l'avez probablement pas entendu : vous n'avez entendu que ce qui a été diffusé."

Masi explique qu'il essaie d'écouter tous les points que les équipes pourraient soulever et de ne pas s'impliquer dans une sorte de débat public. "Évidemment, c'est [le lien direct] présent comme une forme de communication pour les équipes afin d'attirer notre attention sur quelque chose, ou de mettre en avant leur point de vue. Et ce n'est absolument pas à moi de m'impliquer dans cette discussion, en particulier quand il s'agit d'une question que les commissaires examinent."

Masi ajoute n'avoir aucun problème avec la diffusion de messages, qui font partie de l'ouverture générale des promoteurs de la F1 sur certaines arcanes méconnues de la discipline. "Je pense que, comme je l'ai dit précédemment, le public peut voir une perspective différente de ce qui se passe dans les coulisses. J'ai remarqué lors du week-end [de Silverstone] qu'il y a plus de caméras qui se concentrent sur les stands des équipes, donnant aux spectateurs et aux fans une perspective différente de tous les éléments d'un week-end de course. Et probablement même pour les médias, une perspective différente de certaines des choses qui se passent en coulisses : ce n'est pas une mauvaise chose du tout."

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