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Michael Schumacher : Dans la légende du sport automobile

Pour conclure la rétrospective de la carrière de Michael Schumacher en F1, voici la troisième et dernière partie du dossier qui lui est consacré

Pour conclure la rétrospective de la carrière de Michael Schumacher en F1, voici la troisième et dernière partie du dossier qui lui est consacré.

Cet article revient sur l’acquisition de ses cinq couronnes mondiales avec Ferrari puis sur les deux saisons qu’il a disputées avec l’écurie de Maranello avant de prendre sa retraite.


2000 : Pour ce dernier championnat du millénaire, la Scuderia Ferrari présente un nouveau duo de pilote : Rubens Barrichello rejoint Michael Schumacher, et les deux hommes ont la ferme ambition d’apporter à l’écurie italienne le titre pilotes qu’elle attend depuis 1979. Les premiers tours de roues de la F1-2000 sont encourageants, mais il faut attendre la manche d’ouverture pour jauger les forces en présence.

La saison débute en Australie, sur le tracé de Melbourne. Le vendredi, durant les essais libres, l’allemand perd le contrôle de sa monoplace et détruit sa voiture dans une embardée.

L’accident est spectaculaire, le souvenir de Silverstone ressurgit durant un court instant, jusqu’à ce que Michael sorte de sa Ferrari, indemne. Deux jours plus tard, Schumacher remporte le Grand Prix et Barrichello offre à l’équipe de Maranello son premier doublé de l’année.

Le Baron Rouge profite des errances de McLaren pour gagner les trois premières courses de la saison et se forge ainsi une précieuse avance au championnat. Mais l’été n’est pas aussi brillant pour l’allemand qui abandonne à quatre reprises en cinq courses, ce qui favorise le retour aux affaires de Hakkinen. A l’issue du Grand Prix de Belgique, où le finlandais nous gratifie d’un dépassement d’anthologie sur le pilote Ferrari, le champion du monde 1998 et 1999 occupe la tête du classement général avec six points d’avance sur Schumacher.

L’allemand est il en train de perdre le titre ? Le doute envahit la Scuderia. Son pilote numéro un décide même d’annuler un match de football auquel il devait participer, préférant se rendre à Fiorano pour s’astreindre à des simulations de départ. Surtout que la prochaine course est prévue en Italie, devant des tifosi surexcités.

Le 10 septembre 2000, Schumacher occupe la pole position. Les feux passent au vert, un carambolage se produit mais l’allemand conserve les commandes du Grand Prix, les essais de Fiorano n’ont pas été inutiles. Le pilote Ferrari domine la course et franchit la ligne d’arrivée en vainqueur, son 41ème succès dans la catégorie reine du sport automobile. En conférence de presse, un journaliste lui fait remarquer qu’il vient d’égaler Senna au nombre de victoires. En quelques secondes l’émotion envahit Michael, incapable de dire un mot, puis il éclate en sanglots. En un instant, Schumacher redevient humain, lui qui était considéré par beaucoup comme un robot ou un être froid.

Cette victoire lui permet de revenir à deux points de Hakkinen au championnat, mais il reste trois épreuves à disputer. L’allemand se rend au Japon après avoir triomphé aux Etats-Unis, reprenant ainsi la tête du classement pilotes. Sur le circuit nippon, il perd le bénéfice de sa pole position dès le départ, au profit de son rival finlandais.

Au trente-septième passage, Schumacher récupère la première place, une position qu’il ne quittera plus jusqu’à la fin du Grand Prix. Il coupe la ligne d’arrivée en hurlant de joie dans sa radio : il vient d’empocher son troisième titre mondial ! Ferrari attendait cela depuis 21 ans, les tifosi sont en liesse. Le staff italien distribue alors des perruques rouges et les deux pilotes de la Scuderia montent sur le podium ainsi déguisés.

Après un ultime succès en Malaisie, l’allemand peut se réjouir de son bilan annuel : avec neuf victoires, douze podiums, neuf pole positions et deux meilleurs tours en course, il rejoint Senna, Piquet, Lauda, Stewart et Brabham dans la catégorie des triples champions du monde. Le défi qu’il s’était lancé en signant chez Ferrari est enfin relevé.

2001 : Délesté de toute pression depuis l’acquisition du titre en octobre dernier, Michael peut envisager sereinement la nouvelle saison, en ayant toutefois l’ambition de ne pas s’arrêter en si bon chemin. En remportant la victoire lors dès deux premières courses du championnat, il se place déjà comme l’homme à battre, d’autant plus que Mika Hakkinen n’est pas épargné par les ennuis mécaniques.

En Espagne, Schumacher gagne le Grand Prix dans des circonstances surprenantes. Alors que son adversaire finlandais entame le dernier tour de la course avec une confortable avance sur l’allemand, sa McLaren est victime d’un problème d’embrayage qui le contraint de s’arrêter à quelques encablures du drapeau à damiers.

Le pilote Ferrari récupère la victoire, à la surprise générale. La chance, Michael en bénéficiera encore à deux autres reprises durant le reste de la saison.

Tout d’abord, il perd le contrôle de sa Ferrari pendant une séance d’essais privés qui se déroule à Monza. L’allemand sort à plus de 315 km/h dans le virage de Roggia, sa F2001 est endommagée mais le pilote s’en sort indemne. La seconde alerte a lieu à Hockenheim, où Luciano Burti le percute violemment dès le départ. Une fois de plus, Schumacher s’en tire sans dommage.

Trois semaines après cet incident, Michael domine de bout en bout le Grand Prix de Hongrie. Il s’impose sur le circuit de Budapest et coiffe sa quatrième couronne mondiale, rejoignant Alain Prost au palmarès des champions du monde ayant obtenu quatre titres.

Quinze jours plus tard, il récidive en Belgique et subtilise au français un record historique, celui du nombre de courses remportées : 52 pour Schumacher contre 51 pour Prost. L’allemand augmente ensuite son capital en remportant la dernière épreuve de l’année, au Japon.

2002 : L’année de tous les records, ou presque. L’écurie italienne domine outrageusement la saison et Michael Schumacher décroche une nouvelle couronne mondiale haut la main. A l’issue des cinq premières courses, l’allemand a quasiment réalisé un sans faute : quatre victoires au compteur plus une troisième place.

Malheureusement la manche suivante va entacher la saison de Ferrari. La course se dispute en Autriche, circuit sur lequel le « Kaiser » ne s’est jamais imposé. Après avoir obtenu la pole position, Rubens Barrichello prend le large pendant le Grand Prix, laissant son équipier batailler pour récupérer la seconde position.

A priori rien ne peut arrêter le brésilien. Mais dans les derniers tours, Jean Todt lui intime l’ordre de laisser passer Schumacher pour que ce dernier puisse accroître son avance au championnat. Le pauliste s’exécute et freine juste avant la ligne d’arrivée pour offrir la victoire à son leader. Gêné, l’allemand fait monter Barrichello sur la plus haute marche du podium, mais le mal est fait. La stratégie de la Scuderia est conspuée, Todt et Schumacher sont critiqués.

Le reste de la saison voit la domination de Michael se poursuivre, jusqu’au Grand Prix de France. A Magny-Cours (onzième épreuve du calendrier), la pole position est occupée par Juan-Pablo Montoya, qui s’élance avec le pilote Ferrari à ses côtés. Le colombien conserve la tête jusqu’à la première salve de ravitaillements, puis Schumacher inverse les rôles et mène la course … pour quelques tours seulement car en ressortant des stands, l’allemand coupe la ligne blanche.

La sanction est immédiate : il écope d’une pénalité. Michael l’effectue et se lance dans une tentative de remontée. Il dépasse Montoya et se débarrasse de Coulthard, mais il lui reste un obstacle en la personne de Kimi Räikkönen. Le jeune finlandais est en passe de remporter la première victoire de sa carrière, mais le sort va en décider autrement.

Dans le 65ème tour, le moteur de la Toyota d’Allan McNish rend l’âme, contraignant l’écossais à garer sa monoplace en bord de piste. Au passage, de l’huile se répand dans l’épingle d’Adélaïde. Deux tours plus tard, Räikkönen roule sur l’huile et sort trop large du virage.

Schumacher, placé en embuscade, en profite et s’offre une cinquième couronne mondiale, égalant le record de Juan Manuel Fangio. Autre caractéristique, jamais un titre n’avait été obtenu aussi tôt dans une saison. Le bilan de Michael parle de lui-même : il décroche dix sept podiums en autant de courses, obtient onze victoires, réalise sept pole positions et termine l’année avec 144 points, un record.

2003 : Suite à son triomphe sans partage, la Scuderia décide de conserver la F2002 pour les premiers Grands Prix de l’année. Cette monoplace s’est montrée presque invincible la saison dernière, il n’y a donc pas de raison pour que la situation s’inverse brusquement. Pourtant, la course de Melbourne livre un tout autre verdict. Malgré le gain de la pole position, Schumacher est en proie à quelques difficultés et termine l’épreuve au pied du podium. Ce résultat, sans être alarmant, constitue tout de même un choc pour les membres de l’écurie italienne : pour la première fois depuis le 26 septembre 1999, aucun pilote Ferrari n’est présent sur le podium. Autre détail, c’est la première fois depuis le 24 septembre 2000 que le pilote allemand cède les rênes du championnat du monde.

A l’aube du Grand Prix de Saint Marin, la situation des rouges n’est pas au mieux. Avec un seul podium en trois courses (obtenu par Barrichello), la Scuderia accumule du retard sur ses rivaux. En dépit de ces ennuis, les dirigeants alignent une dernière fois la F2002, après ce sera à la F2003-GA de prendre le relais.

A l’issue de la séance qualificative, Schumacher s’empare de la pole position, mais il n’a pas le temps de communier avec les tifosi : il part d’urgence à Cologne, en raison de l’hospitalisation de sa mère, qui se trouve dans un état critique. L’allemand retourne à Imola le dimanche matin pour y disputer la course. Un brassard noir enlace sa manche droite, en hommage à sa mère qui est décédée quelques heures plus tôt.

Comme un symbole, Michael trouve les ressources psychologiques nécessaires pour remporter le Grand Prix, son premier succès de l’année. Sur le podium, son visage est fermé, son regard est tourné vers le ciel. Une fois le travail accompli, il s’éclipse rapidement pour retourner auprès de sa famille.

Ferrari redresse la barre au fil des épreuves et Schumacher récupère sa place favorite, celle de leader du championnat du monde. Cela ne signifie pas pour autant que la saison est bouclée, loin de là. L’été du Baron Rouge est catastrophique, ses adversaires se rapprochent dangereusement au classement. Pire encore, à Budapest il se fait prendre un tour par la Renault de Fernando Alonso : ceci est un véritable camouflet pour l’écurie italienne. Au terme de cette course, trois pilotes peuvent légitimement envisager de décrocher la couronne mondiale : Schumacher – Montoya – Räikkönen.

A Monza, devant les tifosi, l’allemand est plus déterminé que jamais à reprendre le pouvoir. Dès les premiers mètres il est au coude à coude avec son rival colombien et les deux pilotes attaquent la chicane de front, mais Michael ne cède pas, conscient que le titre peut se jouer dès maintenant. Il ressort de ce virage en tête et s’adjuge une nouvelle victoire. Il double la mise deux semaines plus tard à Indianapolis alors que Montoya doit se contenter de la sixième place. Un Grand Prix reste à disputer et Schumacher n’a besoin que d’un point pour être sacré champion du monde.

Les qualifications se déroulent sous de mauvaises conditions climatiques et la Ferrari ne réalise que le quatorzième chrono tandis que Räikkönen, l’autre prétendant au titre, est huitième. Michael rejoint l’allée des stands après un quart d’heure de course pour changer son aileron avant, endommagé lors d’une collision avec Sato.

Pendant ce temps, Barrichello domine sans problème le Grand Prix, ce qui fait les affaires de son équipier. Mais Schumacher continue d’attaquer pour remplir le contrat qui lui était demandé, à savoir finir dans les huit premiers. A 16h (heure japonaise), il franchit la ligne d’arrivée en huitième position et décroche ainsi sa sixième couronne mondiale !

2004 : Parfois les années se suivent et ne se ressemblent pas. Domination sans partage en 2002, victoire dans la douleur en 2003, que réserve ce nouveau championnat ? La monoplace rouge apporte une réponse rapide : la dernière née des usines de Maranello n’a pas de rivale.

Michael s’impose facilement lors des cinq premières manches. Il tente de réaliser la passe de six dans les rues de la principauté monégasque, mais se fait piéger sous le tunnel alors que la voiture de sécurité était en piste.

Le freinage de l’allemand surprend Montoya, les deux monoplaces se touchent et Schumacher perd le contrôle de sa Ferrari. La F2004 percute le rail, l’avant est détruit. Le pilote de la Scuderia regagne son stand au ralenti pour abandonner.

Suite à cet épisode, l’écurie italienne reprend sa marche en avant qui voit le Baron Rouge vaincre lors des sept Grands Prix suivants. Ironie de l’histoire, Ferrari empoche le titre des constructeurs… à Budapest, un an après sombré dans la fournaise hongroise. Cette fois Schumacher et Barrichello réalisent le doublé alors qu’Alonso, vainqueur l’année précédente, est relégué à 45 secondes. Les rouges ont lavé l’affront de 2003.

Deux semaines plus tard, le paddock se rend dans les Ardennes belges. Dans les derniers tours, l’allemand met la pression sur Kimi Räikkönen pour le déloger de la tête du Grand Prix. Le finlandais résiste jusqu’au bout et remporte la course, tandis que Michael coupe la ligne d’arrivée en seconde position.

Les mécaniens ce de la Scuderia lui tendent alors un panneau sur lequel on peut lire : « Michael – 7 volte campion del mondo – SIMPLY THE BEST ». En effet, avec huit points de plus dans son escarcelle, Schumacher cueille son septième titre de champion du monde ! Treize ans après ses débuts en F1, sur ce même tracé de Spa-Francorchamps, le « Kaiser » rejoint l’Olympe du sport automobile.

En fin de saison, il monte sur la seconde marche du podium de Monza puis gagne le Grand Prix du Japon. Son bilan annuel est exceptionnel : quinze podiums dont treize victoires, huit pole positions et dix meilleurs tours en course. Sans oublier qu’il termine l’année avec 148 points, nouveau record de la discipline.

2005 : Que dire de cette saison. Après avoir décroché cinq couronnes consécutives, le Baron Rouge partait avec l’ambition d’étoffer davantage son palmarès. Si dominatrice les années précédentes, la combinaison Ferrari – Bridgestone s’avère beaucoup moins efficace en 2005. Michelin a pris un net avantage sur le manufacturier japonais et la Scuderia ne parvient pas à redresser la situation.

Le premier Grand Prix européen de l’année avait pourtant laissé présager un tout autre résultat. Sur le tracé d’Imola, Schumacher et Alonso se livrent un duel de toute beauté durant les dix derniers tours de course. L’espagnol occupe la première place mais voit une monoplace rouge grossir dans ses rétroviseurs.

Michael se décale partout où il le peut pour tenter de dépasser son adversaire, mais le pilote Renault résiste à la pression exercée par la Ferrari. Sur la ligne d’arrivée, l’allemand termine second pour deux dixièmes, mais il se console en montant sur son premier podium de la saison.

En tout, Schumacher décroche un seul succès, acquis lors d’un simulacre de Grand Prix aux Etats-Unis. Après le retrait des monoplaces équipées de Michelin, seules six voitures sont présentes sur la grille de départ à l’extinction des feux. L’allemand l’emporte devant Barrichello, sous les sifflets du public américain. Cette victoire lui permet toutefois de pointer au troisième rang du championnat du monde des pilotes en fin d’année.

2006 : La Scuderia a tout mis en œuvre pour ne pas revivre une saison aussi médiocre qu’en 2005. La F2006 est compétitive d’entrée de jeu et Schumacher peut enfin rivaliser avec Alonso. Un an après l’épisode d’Imola, les rôles s’inversent et cette fois c’est l’allemand qui résiste jusqu’au bout au retour de son adversaire. Ce succès constitue la première victoire du pilote Ferrari depuis le Grand Prix des Etats-Unis et marque le retour de Schumacher aux avant-postes.

Puis la première partie du championnat tourne à l’avantage du pilote Renault, mais l’allemand ne s’en laisse pas conter et refait son retard au fil des courses, en dépit des rumeurs persistantes qui évoquent son probable départ à la retraite. Michael Schumacher confie alors qu’il dévoilera son avenir à l’issue du Grand Prix d’Italie, prévu le 10 septembre 2006.

Cette date est enfin arrivée, le suspense va être levé mais avant il faut disputer la course devant des tifosi qui soutiennent plus que jamais leur pilote. Michael s’est fait subtiliser la pole par Räikkönen pour deux millièmes de seconde, mais il est déterminé à inverser la tendance dès les premiers mètres.

Le finlandais se montre plus coriace que prévu et le pilote Ferrari doit attendre la première salve de ravitaillements pour récupérer le leadership. Il conserve cette position jusqu’à l’arrivée alors qu’Alonso est contraint à l’abandon durant la 44ème boucle. Au championnat l’allemand effectue une excellente opération puisqu’il revient à deux longueurs du pilote Renault.

Sans être anecdotique, ce rapproché au général n’est toutefois pas la priorité des supporters et des journalistes qui attendent la conférence de presse avec impatience. Lorsque celle-ci débute, l’émotion envahit Schumacher. Dès ses premières paroles il révèle qu’il a choisi de mettre un terme à sa carrière en fin de saison, et que son dernier défi sera de partir avec une huitième couronne en poche. Son futur est scellé, reste à conclure l’année en beauté.

Il enchaîne par une victoire en Chine (son 91ème et dernier succès en F1) et revient premier ex-aequo au championnat, puis les choses se gâtent au Japon. Alors qu’il était aux commandes du Grand Prix, son moteur part en fumée, ruinant fortement ses chances d’obtenir un dernier titre. Malgré la déception, Michael rejoint son stand pour réconforter un à un ses mécaniciens.

Pour ses adieux, l’allemand espère briller au Brésil, théâtre de la dernière manche du championnat 2006. La malchance intervient une nouvelle fois lors des qualifications : sa monoplace est victime d’un ennui mécanique et il ne peut participer à la troisième phase qualificative, ce qui le condamne à s’élancer de la dixième position. Dimanche, il est 14h, le départ de la course est donné. Quelques tours après le retrait de la voiture de sécurité, le Baron Rouge dépasse Fisichella pour le gain de la cinquième place puis ralentit dans la foulée, victime d’une crevaison à l’arrière droit.

Schumacher repasse par les stands et se retrouve dernier, à près d’un tour des leaders. Mais pour son dernier Grand Prix, Michael décide d’offrir un récital aux amateurs de F1. Il attaque comme un damné, améliore record du tour sur record du tour, rattrape ses concurrents et les dépasse sans coup férir.

A trois tours de la fin, l’allemand porte une attaque sur Räikkönen et s’infiltre dans un trou de souris. Ce dépassement lui offre la quatrième place. Pour son ultime Grand Prix, le pilote Ferrari termine au pied du podium mais a gratifié les fans d’une remontée remarquable. Sans doute l’une des plus belles courses de sa carrière.

Michael Schumacher a quitté la Formule 1 avec de nombreux records et restera à jamais dans la légende du sport automobile. Désormais à la retraite, il participe à la mise au point de la future Ferrari qui sera présentée demain à Maranello.

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