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Minardi : la survie envers et contre tous (2/3)

Hélas, en dehors de quelques places d'honneurs (cinquième en Angleterre et au Portugal, sixième en Australie), ce fut sans lendemain et Minardi retrouva le ventre mou du peloton

Hélas, en dehors de quelques places d'honneurs (cinquième en Angleterre et au Portugal, sixième en Australie), ce fut sans lendemain et Minardi retrouva le ventre mou du peloton. L'utilisation d'un Ferrari en 1991 n'y changea rien, le moulin de Maranello déséquilibra plus la monoplace qu'autre chose. Martini réussit cependant à se placer deux fois quatrième à Imola et Estoril, les meilleurs résultats de l'équipe. Christian Fittipaldi fit de même à Kyalami en 1993 mais avec un bon Ford et avec toujours aussi peu de sponsors.

La robe noire et jaune d'origine avait laissé place à un blanc immaculé qui faisait comprendre que Minardi n'allait plus pouvoir subvenir à ses besoins très longtemps... C'est alors que plusieurs personnages vinrent au secours de la firme de Faenza.

Le premier fut Beppe Lucchini, fondateur de la Scuderia Italia alors à la dérive avec un châssis Lola aux fraises. Il fusionna son entité avec Minardi, permettant ainsi à l'équipe de respirer un peu. Puis vint un autre italien et non des moindres : Flavio Briatore. Le directeur général de Benetton avait également investi dans Ligier et voyait dans Minardi l'équipe idéale pour faire débuter ses poulains sans pression. C'est ainsi qu'on vit Giancarlo Fisichella et Jarno Trulli débuter en 1996 et 1997 pour ensuite connaître la carrière que l'on sait.

C'est lors de cette saison 1997 que Briatore réorganisa l'équipe avec l'ancien pilote Minardi et Benetton Alessandro Nannini et le fondateur de Fondmetal Gabriele Rumi. Ce dernier avait déjà tâté de la F1 avec l'équipe du même nom qui avait racheté Osella fin 1990 et c'est finalement lui qui prit pour de bon les rennes de l'équipe. Après une décennie de châssis dessinés par Alda Costa (qui se fit ensuite connaître chez Ferrari et Mercedes), c'est Gustav Brunner qui fit le meilleur usage de son coup de crayon.

Ce fut très visible en 1999 où Minardi fit jeu égal avec les Arrows, non sans manquer de peu la quatrième place lors d'un Grand Prix d'Europe ahurissant. Les larmes de Luca Badoer ont fait le tour du monde... Hélas pour l'équipe, Gabriele Rumi était atteint d'un cancer qui finit par l'emporter courant 2001. Minardi se retrouvait à nouveau à l'abandon et cette fois, le dépôt de bilan semblait la seule option envisageable...

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