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Minardi : la survie envers et contre tous (1/3)

Les forfaits de Caterham et Marussia en cette fin de saison 2014 ont mis en lumière la grande difficulté pour une petite équipe de durer dans la Formule 1 actuelle

Les forfaits de Caterham et Marussia en cette fin de saison 2014 ont mis en lumière la grande difficulté pour une petite équipe de durer dans la Formule 1 actuelle. Le temps où les artisans pullulaient sur les grilles de départ est désormais révolu et si certains vieux de la vieille comme Williams font encore de la résistance, c'est davantage grâce au palmarès attractif de l'équipe et à son expérience.

Pourtant, à peine une décennie plus tôt, une petite équipe continuait à lutter contre des moulins à vent sans interruption depuis presque 20 ans. Une équipe qui n'a jamais remporté de victoire et qui n'est jamais montée sur le moindre podium. Un team qui a dû recourir à bon nombre de pilotes payants, dont certains peu recommandables. Mais également un team qui a fait découvrir quelques grands talents et qui s'est permis quelques miracles au vu de son standing. Il est évidemment question de Minardi.

Minardi est le team "underdog" par excellence : celui qui n'a aucun espoir de briller au plus haut niveau mais qui arrive à tirer le maximum d'un budget réduit grâce à un engagement et une passion sans failles de son personnel, dont certains ont fait toute leur carrière dans la petite Scuderia basée à Faenza. Grâce à cela, malgré ses performances, l'équipe a acquis le respect de ses pairs et des observateurs.

L'équipe de Giancarlo Minardi a débuté en 1985 en suivant une logique qui faisait alors son chemin à l'époque : quitte à payer plus cher, autant le faire au plus haut niveau. Bon nombre d'équipes de F2 puis de F3000 (les ancêtres du GP2) eurent le même raisonnement avec des fortunes diverses. La demande était si forte que de 1988 à 1992, une séance de préqualfications se déroula le vendredi matin afin d'éviter de surcharger les grilles. Là où beaucoup y plongèrent pour se laisser périr (Zakspeed, Eurobrun, Onyx, Osella...), Minardi réussit chaque année à éviter ce couperet.

A cet instant, la petite Scuderia avait quelque peu progressé grâce à un Ford plus convenable que les Motori Moderni aussi fragiles que poussifs et à des pneus Pirelli de la meilleure qualité. De là à voir son pilote fétiche, Pierluigi Martini, se qualifier dans les premières lignes en fin de saison 1989 et début 1990, il y avait de la marge ! Et pourtant, c'est ce que fit l'Italien, allant même jusqu'à mener le Grand Prix du Portugal 1989 ! Ce fut le seul tour mené par une Minardi...

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