Montezemolo - L'avenir de Red Bull repose sur Audi
Photo de: XPB Images
Les menaces répétées de Red Bull pour quitter la Formule 1 suite à ses résultats difficiles en début de saison sont en partie dus aux ennuis rencontrés avec l'unité de puissance Renault. Le motoriste français considère lui aussi ses options pour son implication future dans le sport et Red Bull Racing a déjà fait savoir que son avenir dans la discipline pourrait être directement lié à la décision du Losange, forçant l'équipe à s'en aller si son partenaire moteur optait pour un retrait de la F1.
Alors que les spéculations vont bon train au sujet de l'orientation que pourrait prendre le groupe Volkswagen, en engageant éventuellement l'une de ses marques dans la catégorie reine dans les années à venir, Luca di Montezemolo a révélé que Dietrich Mateschitz faisait tout son possible pour inciter Audi à se lancer en F1.
Red Bull a "implosé"
Dans une interview accordée à La Repubblica, l'ancien Président de Ferrari estime que Red Bull a "implosé" cette année, ajoutant que Ferrari avait de la chance d'avoir pu progresser à ce point pour retrouver un grand niveau de forme.
"Je pense honnêtement qu'ils [Ferrari] ont été un peu chanceux : cette année, à part Mercedes, ils n'ont pas d'autres rivaux", a-t-il confié. "Williams n'a pas progressé et Red Bull a implosé. Je sais que Mateschitz pense à vendre en se disant "Soit je convaincs Audi à venir, soit je pars", à ce que m'a dit un ami en commun. Et McLaren est en pleine crise…"
"En résumé, Ferrari commence chaque course avec un podium en poche. Mais la chance est inutile si vous n'en tirez pas d'avantage."
Les motorisations hybrides : une erreur
Montezemolo a également fait part de son regret de ne pas avoir bloqué la décision de passer à des moteurs V6 turbo dans une période où Ferrari n'était pas suffisamment préparé pour concurrencer Mercedes. "Les moteurs hybrides sont l'avenir, mais avec le recul, il aurait été mieux de s'y opposer", précise-t-il.
Rapidement en 2014, il dit avoir senti que le moteur ne serait pas suffisamment bon, ordonnant alors à Stefano Domenicali de se concentrer sur 2015.
"J'ai appelé Domenicali et nous avons commencé à travailler immédiatement sur 2015", révèle-t-il. "Nous étions confiants au sujet du châssis : nous étions de retour dans notre nouvelle soufflerie après des années d'exil dans celle de Toyota [à Cologne]."
"Mais je savais que nous avions bien travaillé avant 2015. Alors quand Vettel a coupé la ligne d'arrivée à Sepang, j'ai eu la confirmation que je n'avais pas seulement laissé la compagnie en bonne santé, mais aussi une équipe compétitive."
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