GP d'Italie : Di Montezemolo n'a pas aimé...
Entre les sifflets contre Mercedes, et les critiques à l'encontre de la stratégie employée par l'écurie allemande, l'ex-président de Ferrari n'a pas apprécié ce qu'il a vu et entendu dimanche dernier à Monza.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
Ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo a suivi de près le Grand Prix d'Italie le week-end dernier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Italien n'a pas apprécié ce qu'il a vu. Il n'est pas tant question de la performance de la Scuderia, qui a dominé le début de week-end mais a été terrassée par Lewis Hamilton en course, privant la firme au cheval cabré d'une première victoire à domicile depuis 2010. C'est le comportement des tifosi à l'issue du Grand Prix qui a irrité l'ex-dirigeant, aujourd'hui âgé de 70 ans.
Les sifflets sous un podium F1, qui plus est à Monza, ce n'était pas une première. Mais l'ampleur de ceux-ci à l'encontre des deux pilotes Mercedes qui encadraient Kimi Räikkönen, finalement deuxième, a fortement déplu. Le pilote finlandais les a d'ailleurs lui aussi profondément regrettés.
"Lewis est un champion fantastique, il a toujours été très correct, et il a fait une course fantastique. Un point c'est tout. Ce qui s'est passé est très, très mal, et je suis vraiment contrarié", ne cache pas Luca di Montezemolo dans une interview accordée à la BBC.
"Mercedes a fait son boulot"
Sans aucun doute ces sifflets, traduisant avant tout la déception des tifosi alors que la victoire semblait promise à Ferrari, ont été amplifiés par la manière dont s'est jouée la course. Mercedes n'a pas hésité à profiter de la stratégie décalée de Valtteri Bottas pour que ce dernier se mue en poil à gratter et favorise en partie le travail de Hamilton. Sur ce point, Di Montezemolo ne manque pas de rappeler que les fans de Ferrari ont peut-être la mémoire courte.
"Je peux vous dire que nous avons gagné quelques championnats [de cette manière] lorsque j'étais président, avec Kimi et Felipe Massa, avec Rubens Barrichello et Michael Schumacher, avec Michael et Eddie Irvine", fait-il remarquer. "Ça fait partie de l'Histoire. Et Bottas n'a rien fait d'incorrect, n'a pas commis de faute. Il a fait sa course."
"Quand j'ai entendu les critiques de certains… C'est normal. Dans la vie, c'est difficile de gagner, mais c'est encore plus difficile d'accepter quand on ne gagne pas. Alors [dimanche] je n'étais pas content de ce que j'ai vu de la part du public. Mercedes a fait son boulot. Si j'étais à la tête de Ferrari dans les mêmes conditions que Mercedes, je ferais exactement les mêmes choix. Finito !"
Ferrari doit trancher !
Dans un week-end où tous les regards étaient braqués sur elle, la Scuderia a aussi fait l'actualité en coulisses, puisque l'avenir de Kimi Räikkönen n'est toujours pas réglé. La décision se fait attendre, bien que la tendance soit à nouveau à un remplacement du Champion du monde 2007 par Charles Leclerc. Une période de flou qui a trop duré ?
"Lorsque j'étai chez Ferrari, je n'aimais pas que des gens dans les tribunes me disent quoi faire, alors je ne vais pas faire pareil", concède Di Montezemolo. "Mais ce que je peux dire c'est que, à mon avis, à un certain moment de la saison – traditionnellement c'était à Monza –, c'est bien d'annoncer… qui [pilotera l'année prochaine], car c'est ainsi possible d'éviter une attitude psychologique des pilotes."
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