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Mosley - Jim Clark s'est tué lors de ma toute première course...

Max Mosley, FIA Président

Max Mosley, FIA Président

XPB Images

Max Mosley, FIA Président
Jim Clark et Colin Chapman
Jim Clark, Lotus Climax
Lieu de mémoire Jim Clark
March 721: Brown D, GB
1972 March 721
Max Mosley, FIA Président
Richard Smeeton, March 721G
Max Mosley, FIA Président
Le memorial Ayrton Senna à Tamburello

Président de la Fédération Internationale de l'Automobile de 1993 à 2009, Max Mosley s'est engagé sur bien des chantiers. La sécurité est peut-être le principal d'entre eux.

Il faut souligner que Mosley a été pilote, bien que ce fût pendant deux ans seulement en Formule 2 à la fin des années 1960, avec une huitième place à Monza comme meilleur résultat. Il n'empêche qu'avant d'être à la tête des instances dirigeantes de la Formule 1, le Britannique était aux premières loges pour constater le besoin que représentait l'amélioration de la sécurité.

"La toute première course que j'ai faite, en Formule 2 à Hockenheim, c'est lorsque Jim Clark s'est tué," raconte Mosley sur le plateau de Sky Sports. "Sur les 21 ou 22 pilotes sur la grille, c'était en avril, trois sont morts d'ici le mois de juillet. Et l'un des pilotes de nos pilotes de 1970, Jo Siffert, s'est tué l'année suivante dans une BRM à Brands Hatch."

La tragique mort de Roger Williamson

L'événement le plus marquant, pour Mosley, fut toutefois le décès du jeune Roger Williamson au Grand Prix des Pays-Bas 1973. Courant pour l'écurie March de Mosley, le Britannique avait subi la casse d'une roue et sa voiture s'était retournée, prenant feu.

Le directeur de course avait décidé de ne pas interrompre la course ; les commissaires ne se sont pas approchés de la monoplace en feu, ne portant pas de vêtements ignifugés ; l'un des deux camions de secours a mis huit minutes à arriver, tandis que l'autre, situé moins de 150 mètres plus loin, n'a pas bougé car il avait l'ordre de ne pas rouler en sens inverse... Inutile de dire que la sécurité n'était pas au rendez-vous à Zandvoort.

"Je pense que le pire, pour moi, c'était Roger Williamson," confie Mosley. "C'était non seulement tragique mais aussi atroce, parce que la voiture s'est retournée et a pris feu. Les autres voitures ont continué à rouler, à part David Purley qui s'est arrêté et a essayé de la remettre sur ses roues, mais il ne pouvait pas le faire tout seul! Roger n'était pas blessé dans la voiture, mais elle avait pris feu."

"J'étais avec son père dans le garage et je voyais ce qui se passait sur un des écrans. Son père m'a dit 'Roger va bien, hein?', et j'ai dû lui dire que je pensais que non. Ce genre de choses reste avec vous pour toujours. Quand cela arrive, on se dit : 'Est-ce que je veux encore m'impliquer là-dedans?'."

Protéger les pilotes car ils ne le feront pas

Aussi la croisade de Mosley pour la sécurité revêtait-elle une signification particulière : très tôt, il réalisa que les choses devaient changer, même s'il n'en aurait le pouvoir que bien plus tard.

"J'avais le sentiment que bien que ce soit un sport merveilleux et passionnant, il ne devrait pas être nécessaire que de jeunes gens prennent des risques inouïs, et que les instances dirigeantes devraient s'assurer que les gens arrivent en un morceau et repartent en un morceau," souligne le Britannique.

"Dans les années 1960, si l'on disait quelque chose aux gens qui géraient la F1, ils répondaient 'Vous n'êtes pas obligé de le faire. Ce n'est pas obligatoire, personne ne vous force à courir. Et si vous pensez qu'un virage est dangereux, alors ralentissez, comme vous le feriez sur la route'. C'est complètement irréaliste."

Lire aussi - Comment sauver des vies sur la route grâce à la sécurité en F1

"C'est la vérité des pilotes de course. Si l'on a deux voitures, une très sûre, l'autre très dangereuse, mais la voiture dangereuse va une seconde plus vite au tour, ils vont tous choisir de piloter la dangereuse. C'est aux instances dirigeantes de les protéger, ils ne se protégeront pas eux-mêmes."

Le premier mandat de Mosley en tant que président de la FIA a été marqué par les deux accidents mortels de Roland Ratzenberger et d'Ayrton Senna à Imola en 1994. Ces incidents ont toutefois représenté l'impulsion nécessaire à des progrès plus rapides en matière de sécurité, un thème récurrent depuis plusieurs décennies dans l'évolution des voitures et des circuits.

Mosley a beau avoir quitté son poste de président de la FIA, il reste très impliqué dans le domaine de la sécurité routière, étant président de GlobalNCAP depuis 2011.

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