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Mosley juge "discutable" de rendre les F1 plus rapides

Président de la FIA de 1993 à 2009, Max Mosley s'est montré très réservé quant au nouveau Règlement Technique de la Formule 1, qui entre en vigueur cette saison.

Kimi Raikkonen, Ferrari teste les pneus Pirelli 2017

Kimi Raikkonen, Ferrari teste les pneus Pirelli 2017

Pirelli

Kimi Raikkonen, Ferrari teste les pneus Pirelli 2017
Le modèle Manor en soufflerie
Max Mosley, le président de la FIA
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing teste les pneus Pirelli 2017
Max Verstappen, Red Bull Racing teste les pneus Pirelli 2017
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 teste les pneus Pirelli 2017
Bernie Ecclestone et le Président de la FIA, Max Mosley
Sean Bratches, manager, opérations commerciales ; Chase Carey, président et directeur général de la Formule 1 ; Ross Brawn, manager, sports mécaniques
Bernie Ecclestone, propriétaire de Brabham avec Max Mosley, manager de March Engineering
Bernie Ecclestone, propriétaire de Brabham avec Max Mosley, manager de March Engineering
Chase Carey, Président du Formula One Group

On le sait, le choix a été fait d'aller vers des monoplaces plus larges, avec plus d'appui aérodynamique et des pneus plus imposants, afin de leur permettre d'aller jusqu'à cinq secondes plus vite qu'il y a deux ans. Cette orientation est sensée rendre les F1 plus spectaculaires et plus agressives, mais Mosley n'en comprend pas la pertinence, et encore moins la validation de ce règlement par la FIA.

"À mon avis, ça pourrait aller dans la mauvaise direction", redoute-t-il dans une interview accordée à ITV news. "J'aurais opté pour moins d'aéro et peut-être plus de grip mécanique. Rendre délibérément les voitures plus rapides est discutable, car tous les règlements de ces 40 ou 50 dernières années ont été mis en place par la FIA pour rendre les voitures plus lentes… soit plus lentes, soit plus sécurisées, car la vitesse est évidemment synonyme de danger." 

Mosley se félicite cependant de l'arrivée de Ross Brawn comme conseiller technique auprès de Liberty Media, nouveau propriétaire de la catégorie reine : "Ross comprend totalement la F1 et il comprend ce qui doit être fait, il a une capacité d'analyse de premier ordre. Je crois qu'il sera un atout énorme pour eux, et Liberty ne devrait pas vraiment s'en occuper. Ross est hors du commun, ils ont fait un bon choix."

"J'aurais gardé Ecclestone" 

Le choix des hommes, Liberty Media pourrait cependant le regretter en ayant décidé de mettre Bernie Ecclestone sur la touche. Pour Mosley, qui a côtoyé le désormais ex grand argentier de la F1 au cours de ses quatre mandats à la tête de la FIA, se priver de l'expérience et des relations d'Ecclestone pourrait constituer un handicap majeur pour Chase Carey, nouveau PDG du Formula One Group.

"Je crois que ça pourrait être assez difficile", prévient-il. "Je pense qu'il [Ecclestone] était brillant pour négocier avec les promoteurs et les organisateurs, et toute la structure du championnat. Pour quelqu'un de nouveau qui arrive, sans avoir toutes les relations, ça pourrait être difficile."

"Si ça avait été moi, je l'aurais gardé pour faire les choses pour lesquelles il a démontré qu'il était très bon, et j'aurais concentré mes efforts sur ce qui doit désormais être fait, comme la télévision interactive, la réalité virtuelle, les réseaux sociaux, internet et tout le reste. Tout ça a été légèrement négligé en Formule 1, et c'est pour ce genre de choses que Liberty sera très bon."

"Les gens ont tendance à oublier que le potentiel en WRC est, et a toujours été supérieur à celui de la Formule 1. C'est sans doute le cas aussi pour les courses d'Endurance comme Le Mans. Mais Bernie est arrivé en Formule 1, c'était grand quand il est arrivé, et il a rendu ça encore plus grand."

"Quand j'étais président de la FIA, je me demandais pourquoi nous ne pouvions pas avoir un autre Bernie pour le rallye, pour les courses d'Endurance. Tous ces différents aspects du sport pourraient être intégrés dans un business aussi grand que la Formule 1."

Comme d'autres, Mosley est réservé et va observer comment Liberty Media va mener sa barque. S'il ne doute pas des capacités de la compagnie américaine pour moderniser de nombreux aspects de la F1, d'autres sujets le laissent dubitatif. 

"C'est dur à dire. Ils pourraient être brillants et ils pourraient réussir", juge-t-il. "D'un autre côté, ils pourraient trouver ça plus difficile que prévu."

"J'imagine toujours si quelqu'un me plaçait à la direction d'une discipline comme l'équitation et me disait 'bien, tu dois tout régler'. Ça semble toujours facile de l'extérieur. On voit toutes ces choses que l'on pense qu'ils font mal. Et puis, quand on a tous les dossiers devant soi, on comprend ce qui se passe vraiment."

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