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Mosley - Sans accord, "la Formule 1 va s'effondrer"

(Gauche à Droite) : Valtteri Bottas, Williams FW37 et Felipe Nasr, Sauber C34 luttent pour une position

XPB Images

Max Mosley,  Pasquale Lattuneddu,
Max Mosley, FIA Président
Max Mosley, FIA Président

Président de la FIA de 1993 à 2009, Max Mosley conserve un œil attentif sur l'évolution de la Formule 1. Comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises, le Britannique met en garde la discipline en l'absence d'accord et de solutions concrètes pour surmonter la crise des coûts.

Aujourd'hui âgé de 74 ans, il partage le point de vue des plus petites équipes du plateau en regrettant que celles-ci ne reçoivent pas suffisamment d'argent lors de la redistribution des primes et des droits commerciaux. Le déséquilibre de cette redistribution entre les top teams et les équipes indépendantes creuse selon lui un fossé inéluctable, à moins de mettre fin à ce système.

Une injustice sportive ?

"Au moins la moitié des équipes ne peut tout simplement pas lutter car elles ne reçoivent pas assez d'argent, et pour moi c'est mauvais", constate Mosley dans une interview accordée à l'agence DPA. "On ne veut évidemment pas permettre à une équipe de rouler avec un moteur bien plus gros qu'une autre équipe, et si une équipe reçoit cinq fois plus d'argent l'effet est exactement le même que si elle avait un plus gros moteur. Ce n'est pas juste d'un point de vue sportif. La seule manière de faire avec est de mettre tout le monde d'accord."

"On peut réunir toutes les équipes et dire : "regardez, collectivement nous avons un problème majeur car certains d'entre vous reçoivent assez d'argent mais la plupart d'entre vous n'en ont pas assez et si nous continuons comme cela la Formule 1 va s'effondrer, donc je vous invite à vous mettre tous d'accord pour un changement." Mais ils devront être tous d'accord. On ne peut malheureusement pas le faire sans l'unanimité."

Un aveu d'échec

Si Mosley trouve que l'introduction des V6 turbo hybrides en 2014 validait une démarche louable, il estime également que le concept est allé trop loin, à la fois vis-à-vis d'un public qui ne le comprend pas et aussi en matière de coûts engendrés par de telles technologies.

"Bien sûr, la technologie est incroyable mais une grande partie est dissimulée, le public ne peut pas la voir. 90 ou 95% de cela n'est pas visible pour quelqu'un de l'extérieur et reste secret au sein des équipes. Cela a changé énormément, et je pense que c'est allé trop loin."

Tout en tirant la sonnette d'alarme, Mosley reconnait toutefois qu'il a lui-même échoué lors de son dernier mandat, avant de passer la main à Jean Todt.

"Je crois que c'est bien que ce soit devenu plus sophistiqué, plus technique, mais à un certain point il devrait y avoir une restriction sur la manière dont on peut dépenser [l'argent], et en effet j'ai essayé d'amener ça à la fin de ma période à la tête de la FIA mais je n'ai pas réussi."

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