Moteurs - 320 places de pénalité pour McLaren-Honda en 2015

L’ère du V6 turbo hybride est la plus sévère en termes de pénalités liées au moteur et aux changements de ses composés. Le but étant d’obliger les constructeurs à les fiabiliser, principalement dans l'optique de réduire les coûts liés à ces blocs.

Cette année, plus qu’en 2014, les motoristes en difficulté ont souffert, à l’image de Honda qui, pour sa première saison, aura utilisé jusqu’à 23 moteurs à combustion interne, turbos ou MGU-H alors que le Règlement technique limite leur nombre à quatre.

Modification du règlement en cours de saison

Dans ces conditions, un élément est à prendre en compte qui peut avoir eu pour conséquence de changer l’approche des écuries : à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne, le règlement a été modifié. Jusqu’à ce point de la saison, une pénalité qui ne pouvait être intégralement infligée sur la grille donnait automatiquement lieu à une pénalité en course.

Or, en Autriche, les pilotes McLaren ont écopé à eux deux de 45 places de pénalité, les obligeant à devoir observer, pour Fernando Alonso, un drive-through et, pour Jenson Button, un stop-and-go de 10 secondes, dans les premiers tours du GP.

Cette situation qui a été critiquée par une partie des acteurs et des observateurs ce qui a entraîné la modification des règles dans ce domaine, ne laissant comme sanction maximale que le départ du fond de la grille.

Par la suite, certains week-ends ont vu les pénalités s’enchaîner, avec un record de 105 places à Spa pour McLaren et de 70 pour le seul Jenson Button à Mexico. Au total, McLaren et Honda auront accumulé au fil de la saison 320 places de pénalité, loin devant les écuries Red Bull et Renault.

Du côté des moteurs Mercedes, en revanche, aucun des six éléments des quatre moteurs autorisés n'a été changé en infraction avec le règlement. 

Tableau récapitulatif des pénalités moteurs infligées en 2015