Moteurs F1 : il fallait mettre un terme à la fête
Le controversé "mode fête" sur les moteurs de Formule 1 a été interdit par la FIA durant la saison. Il a constitué le point d'orgue d'une tendance lancée il y a bien longtemps, mais il était nécessaire d'y mettre fin selon Pat Symonds.
C'est Lewis Hamilton qui, en 2018, a inventé le terme "party mode" (ou "mode fête" en français), pour décrire les réglages moteur offrant la performance maximale. C'est ainsi que l'attention des passionnés s'est concentrée sur quelque chose qui, en réalité, datait de bien avant l'introduction des unités de puissance turbo hybrides en 2014. Même le vénérable Cosworth DFV était doté d'une certaine adaptabilité avec son injection.
L'avènement de l'électronique n'a d'abord permis que de contrôler les réglages d'allumage, puis seulement une cartographie de régime moteur préprogrammée. Cependant, avec des micro-processeurs de plus en plus répandus dans les années 80, la sophistication s'est accélérée. Elle était essentiellement dictée par les besoins complexes de cartographie des moteurs turbo. Les réglages de suralimentation élevés et un débit d'air accru exigeaient des caractéristiques d'alimentation et d'allumage complètement différentes de celles requises lorsque le pilote reprenait simplement les gaz en milieu de virage.
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