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Le Mugello, si rapide que Grosjean a peur pour les pneus Pirelli

Ce week-end, pour la première fois, un Grand Prix de Formule 1 va avoir lieu sur la piste italienne du Mugello. Romain Grosjean est enthousiaste, même s'il a quelques craintes…

Romain Grosjean, Haas VF-20

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Clairement, le Mugello n'est pas comme les circuits de Formule 1 habituels. Pas de dégagements en asphalte mais de l'herbe et des graviers, pas de virages lents mais pléthore de courbes rapides… Cette course en sera d'autant plus intéressante, et ce n'est pas Romain Grosjean qui dira le contraire.

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Si la nature du circuit lui fait craindre une forte usure des pneumatiques et des dépassements particulièrement difficiles, Grosjean est enthousiasmé à l'idée de piloter les F1 actuelles – qui sont parmi les plus rapides de l'Histoire – sur un tel tracé.

"Je n'ai pas fait de simulateur, rien de tout ça, donc la dernière fois que j'y ai roulé, c'était il y a presque dix ans", confie le Français. "Mais en faisant le tour de la piste ce matin à pied… Ça va être extraordinaire. Ça va être fantastique. J'ai un peu peur pour les pneus Pirelli, on ne va pas se mentir, parce que ça va aller très, très, très vite. C'est simple, le virage le plus lent est en quatrième. Ça va être splendide ; très compliqué de doubler je pense, mais en termes de plaisir de pilotage, probablement l'un des plus beaux de l'année. Ça va un peu remplacer Suzuka [qui n'est pas au calendrier 2020 à cause de la pandémie de COVID-19, ndlr]."

Grosjean a de bons souvenirs du Mugello, où il avait remporté la quatrième de ses six victoires en F3 Euro Series en 2007, année de son titre dans la discipline. Le pilote ASM (ancien nom d'ART Grand Prix) avait signé la pole position avec trois dixièmes de marge sur son coéquipier Tom Dillmann puis s'était imposé avec 16 secondes d'avance sur un autre de ses partenaires, Kamui Kobayashi.

"Je leur ai mis une branlée (sic) en Formule 3 ici en 2007, monumentale. Je pense qu'en Championnat d'Europe de Formule 3, c'est la course qui a été gagnée avec la plus grande avance sur le deuxième, qui devait être Nico Hülkenberg – je lui ai mis 25 ou 30 secondes, un truc monumental. C'était fantastique", se remémore Grosjean sans mâcher ses mots, avec des souvenirs manifestement un peu flous.


Romain Grosjean, ASM Formula 3, Dallara F305 Mercedes
Podium : le vainqueur Romain Grosjean, ASM Formula 3, Dallara F305 Mercedes

"Je n'ai malheureusement pas gagné la Course 2, je n'ai fait que deuxième, à mon grand regret. Et j'ai le record non officiel du circuit, puisque nous sommes venus en 2012 pendant la saison faire des tests et que j'avais fait le meilleur temps." Le meilleur temps en 1'21"035, c'est vrai, mais pas le record du circuit, établi par Rubens Barrichello en 1'18"704 en 2004.

Le quiproquo de Monza

Grosjean est par ailleurs revenu sur les qualifications de Monza, où la Q2 lui avait échappé pour 35 millièmes de seconde seulement. Le pilote Haas avait déploré un changement de réglages "que je ne voulais pas faire, et qui a rendu la voiture absolument moins performante", ajoutant : "je n'aime pas ça, qu'on fasse des choses dont je n'ai pas envie".

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Cinq jours plus tard, Grosjean révèle finalement que ses ingénieurs ont pris cette initiative lorsqu'il était convoqué par les commissaires, à la suite de l'incident qui avait vu Lewis Hamilton contraint de passer dans l'herbe pour éviter de nombreuses monoplaces au ralenti à l'approche de la Parabolica.

"En fait, il s'est passé que j'avais beaucoup moins d'appui aérodynamique que Kevin [Magnussen] à Monza, parce qu'il n'arrivait pas à emmener la voiture telle que je l'emmenais, mais en Essais Libres 3, dans la ligne droite, j'allais à peine plus vite que lui", explique le tricolore. "Ce n'était pas normal, vu les configurations aéro."

"Les ingénieurs se sont rendu compte que la voiture, pour X ou Y raison, était cinq millimètres plus haute dans la ligne droite. Ils ont donc baissé la hauteur de caisse de cinq millimètres pour essayer de regagner la vitesse de pointe, sauf que ça a complètement fichu en l'air l'équilibre aéro, parce que nous avons une fenêtre d'utilisation du diffuseur qui est toute petite. Ce qui devait finalement ne pas être une grosse différence s'est avéré être une différence importante, et dans le sens plutôt négatif."

"Ce qui s'est passé, c'est que j'ai été appelé chez les commissaires pour la fin des Essais Libres 3, où Lewis est passé dans l'herbe pour tous nous éviter quand nous étions au ralenti. Par conséquent, je n'ai pas eu le temps de discuter avec les ingénieurs, je suis juste revenu au camion en leur disant : 'Vous êtes sûrs que ça ne changera pas l'équilibre aéro ?'. Non, sur le papier, ça ne le faisait pas. Sauf qu'entre le papier et ce qui se passe sur notre véhicule en piste, il y a un monde. Cela a rendu la voiture absolument pas agréable et beaucoup moins performante."

Seizième sur la grille, Grosjean a conclu l'épreuve au 12e rang et a poursuivi sa série de 18 Grands Prix sans marquer le moindre point, la pire de sa carrière. Il tentera d'y mettre un terme ce week-end, au Grand Prix de Toscane.

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