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Multi21 : La tache d'huile qui colle à Vettel

Senna et Prost avaient leurs écarts de caractère et leurs courses de Suzuka ; Schumacher, ses mauvais "réflexes" contre Hill ou Villeneuve

Senna et Prost avaient leurs écarts de caractère et leurs courses de Suzuka ; Schumacher, ses mauvais "réflexes" contre Hill ou Villeneuve. Plus récemment, Alonso est devenu un dangereux animal politique pour toute équipe dans laquelle il passe, tandis que Hamilton avait dû composer avec le « Lie Gate » en 2009. Sebastian Vettel portera maintenant pour le reste de sa carrière un certain GP de Malaisie 2013, lors duquel l’affaire du Multi21 offrit un aperçu clair de ce qui se passe dans sa tête lorsqu’il est confronté à une décision d’équipe avec laquelle il n’est pas d’accord.

Multi21, soit le langage codé de Red Bull dans la radio pour annoncer aux pilotes que la N°2 reste devant la N°1 au moment où le message est lancé. Un ordre de non-agression entre les coéquipiers. En d'autres mots, "pas de besoin de défendre, Mark : Seb restera tranquillement derrière". Ou pas.

Au final, sept petits points, qui en coûteront de nombreux en termes de popularité à l'Allemand. Les huées et les sifflements sur la majorité des circuits, l'an dernier, sont bien souvent arrivés en raison de cette mauvaise décision de désobéir à son équipe dès la seconde manche de la saison. Car si, comme il le dit, Mark Webber ne lui a « jamais fait de cadeaux en piste », Vettel ne s’est lui-même pas fait un cadeau en prenant la décision de porter une attaque sur son coéquipier ce jour-là.

Beaucoup d’observateurs n’auront pas été surpris par la décision prise en piste. Un champion aime gagner, coûte que coûte. Mais en prenant une décision de ce type seul, le pilote a cette fois trahi les intérêts supérieurs d’une équipe de plus de 600 personnes, et nié en sortant du baquet avoir reçu la consigne, devant un coéquipier absolument consterné et plus lucide que jamais du fait qu’aucune réprimande interne ne serait adressée.

L’évènement n’aura au final pas été un grand tournant mathématique de la saison du point de vue du championnat du monde. Mais il l’aura été à l’échelle sportive globale. Il aura convaincu Mark Webber que la F1, avec les Pirelli qu’il exècre et une équipe incapable de taper sur les doigts de son N°1, n’est plus un univers pour lui. On est en droit de se demander ce qui se serait produit dans un cas de Multi12 non respecté par Webber. Nul doute que la décision de prendre la direction du LMP1 avec Porsche aura bien avancé dans l'esprit de Webber en Malaisie. Quant aux fans, si tant est que des preuves manquaient, ils auront assisté à la mise en place de la politique Red Bull de la même façon implacable que le fit Ferrari dans le passé : un surpuissant pilote N°1, et pas de réel blâme envers celui se sachant maintenant tout-puissant au sein de son équipe, au point de pouvoir contrarier son ingénieur de piste en continuant à chasser les meilleurs tours en fin de course, tandis que les problèmes mécaniques se multiplient sur la voiture N°2...

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