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Interview

Nasr - Le retard de Sauber n'est pas "un gros problème"

Felipe Nasr estime que les quatre journées d’essais qui seront manquées par Sauber ne seront pas un "gros problème" et que son équipe sera capable de faire de grands progrès par rapport à 2015.

Felipe Nasr, Sauber C34

Photo de: XPB Images

Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Felipe Nasr, Sauber C34
Felipe Nasr, Sauber C34
Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Felipe Nasr, Sauber C34 bloque une roue au freinage
Felipe Nasr, Sauber C34

L’écurie suisse a annoncé en janvier que, en raison des modifications tardives du calendrier du début de saison, la C35 ne débuterait qu’à partir de la seconde session d’essais hivernaux, du 1er au 4 mars.

Pour les quatre premières journées, du 22 au 25 février, Sauber fera rouler une version modifiée de sa monoplace 2015, afin de mieux appréhender les nouveaux pneus et de pouvoir tester des éléments qui seront potentiellement intégrables à la voiture 2016, par exemple.

Pour Felipe Nasr, cette situation n’est pas parfaite mais il estime que ce temps de piste en moins sera bénéfique à l’équipe pour travailler à l’usine : "Ce n’est pas idéal, mais nous aurons un peu plus de temps pour travailler sur la nouvelle voiture", a-t-il déclaré à Motorsport.com. "Je ne pense pas que ça sera un gros problème, même si nous n’avons que quatre jours pour comprendre la voiture avant d’aller à Melbourne."

"Il va y avoir de grosses innovations sur la voiture, y compris au niveau du packaging de l’unité de puissance Ferrari. Je ne m’attends pas à ce que les premiers pas soient faciles ; il faudra du temps pour tout optimiser."

Manque de développement en 2015

Le Brésilien affirme qu’il y a une grande marge de progression après une saison 2015 où Sauber a saisi les opportunités qui pouvaient se présenter - comme à Melbourne où Nasr avait terminé 5e, le meilleur résultat de l’écurie - malgré un développement famélique.

"L’année dernière, nous avons terminé la saison avec la même voiture que celle qui a commencé en Australie, à l’exception de quelques changements. Il n’y avait pas les ressources pour soutenir un programme de développement. Nous avons saisi toutes les opportunités que nous avions, parce que nous étions conscients du fait que nous n’aurions pas beaucoup d'opportunités pendant la saison toute entière."

"Ce n’était pas facile, mais j’ai apprécié l’honnêteté de l’équipe : on ne m’a jamais promis des choses qui n’ont pas été données ensuite. Quand j’ai signé le contrat avec l’équipe, j’étais déjà conscient des limitations que nous avions. Je pense que nous avons beaucoup de marge pour des progrès [en 2016], et j’espère que nous allons faire un grand pas en avant."

Propos recueillis par Roberto Chinchero

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