
Le Champion du monde sous-estimé qui a tenu tête à Ecclestone
Nelson Piquet adorait la course, détestait les sponsors et souhaitait recevoir un salaire à la hauteur de son talent. Nigel Roebuck revient sur le moment où le triple Champion du monde s'est senti exploité par son patron, un certain Bernie Ecclestone.
Après avoir triomphé en karting et en Formule Vee dans son Brésil natal, Nelson Piquet est arrivé en Europe en 1977, remportant dans la foulée de nombreuses courses de Formule 3 avant de faire ses débuts en Formule 1 avec Ensign au Grand Prix d'Allemagne 1978. D'autres courses en catégorie reine ont suivi, cette fois-ci au volant d'une McLaren privée, jusqu'à ce que Piquet ne reçoive une invitation pour piloter la Brabham à moteur Alfa Romeo d'usine lors de la dernière course de la saison, au Canada. Le début d'une très longue histoire d'amour, qui allait apporter 13 victoires et deux titres.
À vrai dire, il est rare de voir une telle alchimie entre un pilote et une équipe. D'une part, il y avait une profonde empathie entre Ecclestone et Piquet ; d'autre part, une relation de travail presque télépathique entre le Carioca et le directeur technique Gordon Murray. Mais cela ne s'arrête pas là : tous les membres de l'équipe, y compris Charlie Whiting et Herbie Blash, aux rôles plus modestes, adoraient leur pilote à l'esprit libre.
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.