Norris et ses 30'000 km pour prendre un bain au Brésil !
Lando Norris se serait bien passé d'un crochet par le Brésil avant d'aller à Macao pour la Coupe du monde de Formule 3, mais avait au moins l'opportunité de piloter la McLaren MCL32 pour la deuxième fois après les essais du Hungaroring.
Photo de: FIA F3 / Suer
Ça, c'était avant les nombreuses attaques menées par des bandits face au personnel de la Formule 1, des employés de Pirelli notamment faisant l'objet d'un braquage dimanche soir, ce qui a mené le manufacturier italien et McLaren à annuler les essais de développement des gommes 2018, qui étaient prévus mardi et mercredi.
Lando Norris, lui, était censé prendre le volant mardi avant de s'envoler pour un long périple à destination de Macao. "Je venais d'arriver à l'hôtel au Brésil et je prenais un bain agréable", relate le futur pilote de réserve McLaren pour Motorsport.com.
"Je lisais le manuel d'instructions du volant de la McLaren pour m'habituer à tous les boutons, car ça prend un certain temps. Puis on m'a appelé pour me dire que c'était annulé, ce qui est compréhensible à certains égards. Ce n'était pas extrêmement sûr, et pour la sécurité de tous, c'était sage de décider ce qu'ils ont décidé."
"Je suis donc retourné dans le bain, puis j'en suis sorti pour arriver ici à temps pour les essais libres. Je peux dire que je suis littéralement allé prendre un bain au Brésil ! C'est ma meilleure anecdote de voyage."
Après avoir parcouru 10'000 kilomètres du Royaume-Uni au Brésil et 20'000 de plus de São Paulo à Macao, il y avait au moins un point positif pour Norris : initialement censé arriver au circuit de Guia entre les essais libres et la première séance qualificative, il a rallié Macao avec 24 heures d'avance. Et surtout, il a signé la pole position provisoire ce jeudi !
"C'était difficile, mais je suis bien plus heureux maintenant", sourit-il. "Je suis crevé parce que c'est un long voyage depuis le Brésil. Je suis allé du Brésil à Paris, de Paris à Shanghai et de Shanghai à Macao. Et même si j'avais un très bon plan pour le jetlag et que j'ai dormi aux bons moments, le simple fait de voyager reste mentalement épuisant."
"Je suis donc arrivé ici à 16h hier, juste à temps pour le briefing [des pilotes]. Mais aujourd'hui, c'était dur. Je me suis réveillé tôt, et je suis vraiment fatigué. Mais le résultat d'aujourd'hui m'a un peu requinqué. C'est un bon début. Espérons que je serai en meilleure condition et pourrai faire du meilleur travail demain."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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