Norris évoque son programme F1 pour 2018
Nouveau pilote de réserve McLaren, Lando Norris s'attend à piloter la monoplace 2018 à plusieurs reprises cette saison.
Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images
Malgré ses 18 ans, Lando Norris a déjà une certaine expérience en Formule 1, entièrement acquise depuis son recrutement par McLaren il y a un an. Le pilote aux cinq titres en formules de promotion avait pris le volant à Portimão de la MP4-26 que Jenson Button avait menée à la victoire au Grand Prix du Canada 2011, récompense pour le McLaren Autosport BRDC Award qu'il a décroché.
Par la suite, la MCL32 lui a été confiée lors d'essais privés au Hungaroring et à Abu Dhabi, un test Pirelli à Interlagos ayant quant à lui été annulé pour des raisons de sécurité. Norris a bien l'intention de continuer sur cette lancée.
"Pour cette année, nous prévoyons de faire les essais de jeunes pilotes à nouveau, donc Budapest ou les tests Pirelli", estime le Britannique. "Je devrais pouvoir faire tout ça, mais je crois que rien n'est confirmé pour l'instant."
"Je pourrais faire tout ça, et j'espère certains des essais de Barcelone [après le Grand Prix d'Espagne] par exemple, ne serait-ce qu'afin de pouvoir utiliser les rookie days autant que possible et d'en tirer le meilleur. Cela ne représente pas beaucoup de jours, mais j'espère que ça en fera quatre ou cinq, en comptant les tests Pirelli. C'est tout ce que je sais sur ce que je vais faire, ou espérer, cette année."
Pourquoi la F2 a été privilégiée pour 2018
Après son sacre en F3 Europe, deux options se présentaient à Lando Norris pour 2018 : la Super Formula et la Formule 2. C'est finalement dans l'antichambre de la Formule 1 qu'évoluera l'Anglais cette saison, après une analyse approfondie des deux possibilités, avec notamment les conseils de Stoffel Vandoorne, Champion GP2 2015, quatrième de Super Formula l'année suivante et actuel pilote McLaren.
"J'ai beaucoup discuté avec Éric [Boullier, directeur d'équipe] et Zak [Brown, directeur exécutif] chez McLaren pour savoir ce qu'ils voulaient voir de moi cette année", commente Norris. "J'ai parlé à Stoffel aussi, il pense que la Super Formula est une voiture très rapide avec beaucoup d'appui, les pneus sont très bons – ils durent toute la course – et le niveau de force centrifuge et le reste sont plus similaires à la F1 qu'en F2."
"De ce côté-là, c'est donc mieux. Le seul point négatif, c'est qu'on ne court pas sur les circuits de F1, on n'apprend pas les pneus Pirelli, et dans les dernières discussions avec McLaren, ils m'ont dit qu'ils aimeraient que je gagne mais qu'ils voulaient juste que je maximise 2018 comme année d'apprentissage et que j'essaye de prendre ça un peu comme la F1."
"En F2, je vais sur tous les circuits de F1 et je suis avec McLaren, donc je peux apprendre davantage qu'en étant au Japon, où je courrais sur des circuits dont je n'ai pas vraiment besoin avec le seul bénéfice d'une voiture qui se comporte peut-être davantage comme une F1."
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