Norris : Les F1 de 2022 sont toujours sensibles au vent
Le vent, qui s'est invité aux essais hivernaux de Bahreïn, a permis à Lando Norris de confirmer que les nouvelles monoplaces y sont toujours très sensibles.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
Alors que la première semaine d'essais s'était déroulée dans des conditions idéales à Barcelone, le vent s'est levé sur le tracé de Sakhir. Des conditions qui ont permis aux pilotes de comprendre son impact sur les nouvelles monoplaces. En effet, ce paramètre météorologique avait des effets différents selon le package aérodynamique des écuries, et il n'était pas évident que les F1 de 2022 y réagissent de la même manière que leurs ancêtres.
Bien que Lando Norris n'ait parcouru que 50 tours jeudi (à cause de problèmes de surchauffe de freins sur sa McLaren, l'empêchant de pratiquer de longs relais), le Britannique en a beaucoup appris au sujet de sa monoplace. "Clairement, les voitures sont toujours sensibles au vent", notait Norris. "Je pense que c'est une bonne chose que nous l'ayons compris, simplement parce qu'il n'y avait pas de vent à Barcelone. Donc c'est positif d'avoir compris cela, notamment comment les voitures sont sensibles au vent, aux rafales... Et la façon dont les pneus et la voiture réagissent, juste avec les différences entre les pistes. Il fait beaucoup plus chaud aujourd'hui [jeudi] qu'à Barcelone."
"Le tracé est bien plus bosselé", poursuivait le Britannique. "Comprendre comment la voiture réagit aux bosses, et les compromis que vous devez faire pour trouver le bon réglage, tout ça est très différent. Je pense que tous ces éléments étaient piégeux aujourd'hui. Nous devons essayer, comprendre et tirer des conclusions, et nous continuerons de le faire lors des deux prochains jours [de tests]."
Les pilotes ont également noté que les F1 de 2022 sont compliquées à manœuvrer dans les virages lents. Le numéro 10 du circuit de Sakhir s'est montré particulièrement coriace, avec son angle qui se ferme et son dénivelé, qui favorisent les blocages de roues et les sorties larges. Et Norris a partagé son ressenti sur cet aspect des nouvelles voitures.
"Je pense que c'est la combinaison de deux choses, la première étant le vent. Nous avons eu du vent depuis l'arrière toute la journée", expliquait le pilote McLaren. En effet, les deux courbes les plus lentes du circuit (le virage 1 et le 10) pointent dans la même direction. "Cela rend la voiture bien plus compliquée à ralentir. En termes d'appui, vous en avez beaucoup moins que si vous aviez du vent de face, ou même pas du tout, par exemple. Ensuite, avec ces nouveaux pneus qui sont plus gros, vous devez régler la voiture de façon plus rigide. En plus, c'est plutôt bosselé en entrée de ce virage [le 10], et vous tournez pendant que vous freinez. Donc, quand vous rassemblez ces éléments, ce n'est pas ce pour quoi une voiture de F1 est imaginée, c'est extrêmement piégeux et très facile de bloquer la roue avant, d'aller tout droit et de faire un plat sur le pneu."
Selon Norris, les pilotes devront avoir une approche prudente dans certains virages, le temps de pleinement apprivoiser ces nouvelles monoplaces. "C'est difficile, surtout quand vous avez des pneus neufs et que vous voulez pousser un peu plus", poursuivait Norris. "Vous devez vraiment adapter votre rythme. Je pense que c'est comparable avec d'autres virages. Il ne faut pas se jeter dedans, on dirait qu'on le fait, mais je pense que c'est seulement un effet. Mais en vérité, il faut être un peu plus conservateur avec ces voitures, ne pas trop les pousser. Il peut y avoir beaucoup de conséquences."
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