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Le nouveau simulateur Alfa Romeo a pris du retard

L'écurie Alfa Romeo révèle que son nouveau simulateur n'est pas encore parfaitement exploitable.

Aileron avant de l'Alfa Romeo Racing C41

Aileron avant de l'Alfa Romeo Racing C41

Alfa Romeo

Pendant longtemps, très longtemps, Sauber (qui opère l'écurie désormais baptisée Alfa Romeo) a évolué en Formule 1 sans utiliser de simulateur pour travailler sur les réglages et le développement de la monoplace. Depuis quelque temps, l'écurie a investi pour en avoir un, mais d'après les propos du directeur technique Jan Monchaux, bien qu'opérationnel, il n'est pas encore exploitable de manière optimale.

"Nous avons acheté le simulateur 'driver in the loop' [un type de simulateur haute technologie très utilisé en F1 notamment, ndlr] fin 2019 et comptions effectivement profiter de 2020 pour le mener à un bon niveau", explique Monchaux à l'occasion de la présentation de l'Alfa Romeo C41. "Malheureusement, ce projet a été mis de côté à cause de la crise du COVID, de la longue fermeture de l'usine, et de certains problèmes internes que nous avons eus. Nous avons certainement perdu trois ou quatre mois au niveau du développement [du simulateur] ; nous mettons désormais les bouchées doubles pour l'accélérer. Nous arrivons lentement vers un niveau où nous espérons qu'il commencera à devenir utile."

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Les propos de Monchaux il y a un an, quand l'Alfa Romeo C39 de 2020 a été dévoilée, indiquaient pourtant que ce simulateur serait prêt au mieux 18 mois plus tard – dans six mois, donc. À cet égard, il n'y a pas vraiment de retard.

L'ingénieur franco-allemand analyse en tout cas : "La voiture 2021 n'a pas vraiment bénéficié du simulateur, c'est certain. Il nous faut aussi faire attention, car si nous sautons trop tôt sur un outil qui n'est pas bien calibré et auquel nous ne faisons pas confiance, nous risquons de prendre des décisions qui coûteront cher un an plus tard sur la nouvelle voiture. Nous prévoyons plutôt d'y aller progressivement, de faire beaucoup de corrélation avant et après les Grands Prix, principalement avec les pilotes titulaires, pour construire cette confiance dont nous avons besoin et, pas à pas, commencer à utiliser l'outil pour prendre des décisions. Actuellement, il n'en est pas encore là. J'espère que la voiture 2022 profitera déjà davantage de ce nouvel outil." Ce sera crucial, avec l'arrivée de la nouvelle réglementation technique dans un an, et le pilote de réserve Robert Kubica va y jouer un rôle crucial.

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