
Comment les obsessions de Chapman ont façonné Lotus dans l'ère post-Clark
Génie déterminé jusqu'à l'obsession, Colin Chapman a mené Lotus au sommet grâce à son ambition, mais aussi dans d'étonnants culs-de-sac technologiques alors que son empire s'agrandissait et qu'il se laissait distraire. Damien Smith revient sur les hauts et les bas de Lotus dans les années 1970.
Colin Chapman était la référence des Grands Prix dans les années 1970… simplement pas en permanence. Pour certaines générations, les Lotus noir et or sont emblématiques de la Formule 1, que ce soit à l'échelle réelle ou qu'il s'agisse des modèles miniatures. Mais cette décennie où Lotus a remporté quatre titres mondiaux et ses pilotes trois a été marquée par un frustrant manque de constance, avec des succès dignes des heures de gloire de Jim Clark mais aussi des moments de médiocrité et d'échec.
C'est parfaitement représentatif de Chapman : souvent inspiré, toujours enthousiasmé par la prochaine innovation, mais parfois distrait par l'ambition brûlante d'un empire qui se développait rapidement. Un chef d'orchestre autoritaire aurait permis à Team Lotus de concevoir une série de bonnes monoplaces certes conservatrices pour niveler ces hauts et ces bas en consolidant le standing de l'entreprise et sa réputation d'archétype de l'expertise britannique en F1. Mais il n'était pas question d'être conservateur pour Colin Chapman – et donc, par extension, pour Lotus.
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