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Ocon recruté parce qu'il est français ? Ricciardo en doute

L'an prochain, Esteban Ocon deviendra le premier pilote français à commencer une saison chez Renault depuis Patrick Tambay en 1985. Dans quelle mesure sa nationalité a-t-elle joué en sa faveur ? Son futur coéquipier Daniel Ricciardo doute que ce facteur ait été crucial.

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team

Jerry Andre / Motorsport Images

Après trois ans de bons et loyaux services, Renault a pris la décision de se séparer de l'expérimenté Nico Hülkenberg pour recruter un jeune loup aux dents longues, Esteban Ocon, de neuf ans son cadet. Ocon débarque ainsi à Enstone un an après y avoir perdu le baquet qui lui semblait assuré lorsque l'écurie a sauté sur l'opportunité de recruter Daniel Ricciardo.

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Hülkenberg ne cache pas "avoir eu l'impression" que la nationalité d'Ocon a favorisé ce dernier dans la course au second volant Renault, mais Ricciardo n'est pas du même avis. "Bien sûr, d'un point de vue marketing, c'est sûrement bien d'avoir un pilote français dans une écurie française", reconnaît l'Australien. "Mais je ne suis pas convaincu que l'équipe prenne des décisions basées sur le marketing en ce moment. La seule raison objective pour laquelle j'ai signé, c'est parce qu'ils veulent être un top team et se battre pour le titre."

"Peut-être que la nationalité française est un bonus [pour Ocon], mais je suis convaincu que les performances et la croissance du team sont les principales raisons pour lesquelles ils l'ont fait signer. Mais ce n'est que ma propre spéculation, mon opinion. Ce n'est pas le boss qui me l'a dit. Je vais le lui demander et je verrai ce qu'il me dira. D'ailleurs, d'un côté ça me regarde, mais en fait ça ne me regarde pas vraiment."

Esteban Ocon, Renault F1 Team

Ricciardo a en tout cas été pris au dépourvu par l'annonce du départ de Hülkenberg : "Je n'ai eu aucun signe, avant cette semaine, indiquant qu'il allait partir. Je ne suis pas sûr de ce qu'il prévoit, je ne crois pas qu'il ait annoncé quelque chose. On verra. Bien sûr, s'il veut continuer à courir en F1, j'espère pour lui qu'il trouvera quelque chose. Travailler avec lui, c'est – je ne veux pas dire facile. Nous faisons notre truc. Il est expérimenté, il est là depuis un moment. Il prend les choses très au sérieux – 'on est là, on va faire la course' – et il essaie de donner autant d'infos que possible à l'équipe. L'approche est détendue avec lui, et jusque-là, c'est très naturel."

"On verra ce qui lui arrivera. Il nous reste encore six mois, et je pense que nous pouvons encore apprendre des choses grâce à lui. J'espère que nous allons nous pousser dans nos retranchements mutuels jusqu'à la fin de la saison."

Un "sentiment d'injustice" pour un Hülkenberg boudé par les top teams ?

Jusqu'à présent, le duel opposant Ricciardo à Hülkenberg chez Renault est sans aucun doute le plus équilibré depuis le retour du Losange en Formule 1. L'Allemand est dominé 8-4 en qualifications, mais l'écart est généralement très faible ; au classement général, il a marqué 17 points à comparer aux 22 unités obtenues par son partenaire.

Nico Hulkenberg, Renault R.S. 19, devant Daniel Ricciardo, Renault R.S.19

Hülkenberg, ce sont des titres en Formule BMW, en A1 Grand Prix en F3 Euro Series et en GP2, sans oublier une victoire aux 24 Heures du Mans, mais aussi un record de 168 départs en Grand Prix sans le moindre podium. Aussi Ricciardo s'attendait-il à voir en lui une certaine soif de victoire.

"Je m'attendais à un pilote de pointe, mais je m'attendais aussi à un léger sentiment d'injustice", explique-t-il. "Il a plus ou moins tout gagné en formules de promotion mais n'a jamais couru pour un top team en F1. Je m'attendais donc à un peu de frustration, mais d'une manière qui allait le motiver à être vraiment performant cette année. Forcément, vu que j'ai rejoint l'équipe, s'il me bat, il peut dire que je suis vainqueur en Grand Prix. Il y a donc quelques raisons pour lesquelles je pensais qu'il allait être à son meilleur niveau cette année, afin de rappeler aux gens ce dont il pense être capable."

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"J'ai vu ça lors des premières courses, alors que j'avais encore un peu de marge pour m'acclimater à la voiture et apprendre. Je n'ai donc pas été surpris qu'il soit très rapide lors des premières courses, je me suis dit que j'avais du pain sur la planche ! Puis j'ai gagné en performance, et depuis, c'est tantôt lui devant, tantôt moi. Bref, il est rapide. Niveau technique, il est similaire à Max [Verstappen] dans certains domaines. Bref, on verra ce qui se passera l'an prochain."

Propos recueillis par Scott Mitchell

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