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La remontée courageuse d'Ocon : "J'étais physiquement à 50%"

Esteban Ocon a sans doute savouré sa huitième place comme aucune autre auparavant à Miami. C'est à la force du poignet et malgré la douleur qu'il est parvenu à remonter depuis la dernière place sur la grille de départ.

Esteban Ocon, Alpine A522

Photo de: Alpine

Une huitième place "comme une victoire". C'est ainsi qu'Esteban Ocon a décrit sa performance en course au Grand Prix de Miami, après un week-end rendu très délicat par sa sortie de piste lors de la troisième séance d'Essais Libres, et l'ayant privé des qualifications. Le pilote Alpine n'était pas au mieux de sa forme, se ressentant encore de l'impact mesuré à 51 g la veille, contre un mur de béton très décrié. Il a donc dû composer avec de multiples douleurs : "Les genoux principalement, le bas du dos, des bleus ici et là aux pieds. Je dois dire un grand merci aux gars, car tout était cassé sur la voiture. Le baquet est en morceaux. Le pédalier est complètement cassé, l'accélérateur, les freins, et le châssis évidemment."

Parti dernier, le Français a d'abord profité de l'absence sur la grille des deux Aston Martin, puis a fait fructifier à merveille un premier relais allongé en pneus durs tout en profitant des incidents de course survenus devant lui. Un arrêt au stand pendant l'intervention de la voiture de sécurité afin de chausser des pneus tendres en fin de course a couronné le tout !

"Je suis ravi, je pense que c'est une victoire pour nous aujourd'hui", a lâché le Français, questionné dimanche soir par Motorsport.com. "Il y avait clairement une montagne à gravir, mais tout a été parfait, de la stratégie aux ordres radio, en passant par la gestion des pneus. Et terminer dans les points en étant à 50% physiquement, pour moi c'est comme une victoire. C'est un challenge différent, ça peut mal se passer ou bien se passer. Aujourd'hui ça s'est bien passé. Mais ce n'est pas très agréable car, comme je l'ai dit, j'étais physiquement à 50%. C'est aussi dur qu'à Singapour ici avec l'humidité et la chaleur."

L'Alpine détruite d'Ocon après son crash en EL3.

L'Alpine détruite d'Ocon après son crash en EL3.

"On savait ce qu'on avait à faire. On voulait aller loin avec les durs, les faire durer longtemps, donc j'ai un peu géré au début. C'était plus dur que prévu, je pensais que le pneu n'allait jamais fonctionner, mais ça l'a fait. On n'était pas très rapides au départ, puis le rythme a augmenté peu à peu et on est devenus plus rapides que les autres."

Dans sa remontée, Esteban Ocon a également été le témoin de l'accrochage entre Mick Schumacher et Sebastian Vettel après le restart, alors qu'il luttait justement avec eux. Se gardant de juger ce qui a été considéré comme un incident de course par les commissaires, il cible en revanche le tarmac du circuit de Miami.

"Il y avait de grosses différences", note le Français. "Mick était sur un pneu qui avait 30 tours, Seb quelque chose comme neuf tours, et j'étais en tendres neufs, donc on était tous proches les uns des autres. Ce genre de choses peut arriver, ce n'est pas à moi de commenter. On en a parlé, mais Mick sait ce qu'il a à faire, c'est un pilote de F1, il a beaucoup de talent, il n'a pas du tout besoin de mes conseils."

"On nous a dit avant de venir que ces pierres venues de Georgie étaient les meilleures au monde, que c'était l'un des meilleurs tarmacs du monde. C'est un désastre, on ne peut pas doubler. Mick a touché Seb en partie à cause de ça, car on ne peut pas plonger à l'intérieur, quand on va hors trajectoire on perd une demi-seconde. Il n'y a qu'une seule trajectoire, ça ne fonctionne pas du tout. Il faudrait un tarmac comme à Djeddah, je crois que ce serait parfait."

Propos recueillis par Adam Cooper

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