Officiel - Le Grand Prix de France de retour en 2018 !

Le Grand Prix de France est une épreuve emblématique du championnat du monde de Formule 1, organisé sans interruption de 1950 à 2008 à l'exception de la saison 1955, où l'Hexagone était absent du calendrier.

La course française a été organisée au Castellet à 14 reprises entre 1971 et 1990, et c'est bel et bien au Circuit Paul Ricard que la Formule 1 va faire son retour. C'est en tout cas ce qu'ont annoncé Christian Estrosi, président de la région PACA, Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon, Marc Giraud, président du département du Var et Nicolas Deschaux, président de la FFSA.

"Nous avons toujours été optimistes", déclare Stéphane Clair, directeur général du Circuit Paul Ricard, "parce que notre site est aux normes de la F1 actuelle. En candidat sérieux, nous avons parlé avec des experts du sport automobile sur les thèmes techniques et budgétaires, pour mettre fin à certaines idées préconçues à notre encontre, telles les prétendues difficultés d'accès ou d'accueil du public."

"Dès le Bol d'Or 2015, le plan de circulation mis en place s'est avéré efficace et nous a permis d'accueillir 70'000 spectateurs. Bien évidemment, ce plan évoluera encore d'ici au Grand Prix de France F1 2018."

De nombreux acteurs français du monde de la Formule 1 étaient également présents lors de cette conférence de presse, comme Éric Boullier, directeur sportif de McLaren Honda, et Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

Une annonce "claire, ferme et définitive"

En ouverture de la conférence de presse d'annonce, Christian Estrosi a confirmé l'information, au terme d'un discours de présentation : "Je voudrais avant toute chose rappeler, même si la plupart des journalistes avertis que vous êtes le savent pertinemment, que le dernier Grand Prix de Formule 1 au Castellet, c'est 1990. La région PACA l'avait perdu, mais pas la France, puisque Magny-Cours à partir de 1991 a accueilli le GP de France avant que la France ne le perde définitivement en 2008."

"La vraie question, c'est comment au cours des huit dernières années, la France qui a tant contribué à l'industrie automobile depuis ses premières heures, qui a tant compté dans la capacité à porter des pilotes au firmament du sport automobile, a pu voir l'implantation de son drapeau disparaître au championnat de Formule 1. Qui pouvait le comprendre, qui pouvait l'admettre ?"

"Lorsque l'on sait à quel point le sport automobile est populaire dans notre pays, ambassadeur et porteur de soutien à l'innovation, à la création, à la recherche et au développement, ce fut pour notre pays une véritable cicatrice de perdre son Grand Prix. Depuis, des volontés se sont mobilisées à plusieurs reprises et je veux rendre hommage à l'ancien premier ministre François Fillon et au président de la FFSA Nicolas Deschaux, et bien d'autres encore, qui ont essayé de se mobiliser pour le retour de ce Grand Prix."

"Je veux rappeler tout ce que nous incarnons, tout ce que nous représentons, ces noms prestigieux comme Alain Prost et Patrick Tambay, les espoirs d'aujourd'hui comme Pierre Gasly et Esteban Ocon, mais aussi ceux qui ont dirigé des écuries parmi les plus prestigieuses comme Jean Todt à la Scuderia Ferrari."

"J'ai une pensée pour notre pilote niçois Jules Bianchi, qui nous a quittés. Je veux lui dédier ce grand retour. Mes pensées se tournent vers sa famille, vers son papa. Je pense à d'autres que je n'ai pas connus mais qui ont contribué au succès du sport automobile français, comme Jean Behra. Il reste pour nous une grande figure du sport automobile."

"Aujourd'hui, je peux vous annoncer clairement, fermement, définitivement, le retour du Grand Prix de France de Formule 1 dès l'été 2018, en France, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le Var, sur le circuit Paul Ricard. Nous sommes fiers de ce grand retour après dix ans, puisqu'en 2018, cela fera dix ans que le Grand Prix de France a quitté notre pays. C'est une victoire immense pour les hommes de volonté qui ont œuvré pour ce succès."

Il a été aussi confirmé que le contrat portait sur une durée de cinq années.

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