Peut-on vraiment parler de suffisance chez Mercedes ?
À Sotchi, pour la deuxième fois en trois courses, Lewis Hamilton a été pénalisé. Red Bull laisse entendre que la suffisance pourrait s'installer chez Mercedes, mais notre consultant technique, Tim Wright, ne partage pas cet avis.
Le Grand Prix de Russie s'est avéré intéressant, pas tant par la course en elle-même que par les pénalités infligées aux pilotes. Les pénalités de cinq secondes les plus évidentes ont été infligées aux pilotes qui n'ont pas respecté les limites de la piste au virage 2 et n'ont pas respecté le parcours pour rejoindre le tracé en toute sécurité. Quoi que l'on pense de ce virage, les notes du directeur de course Michael Masi avant le Grand Prix ne laissaient aucune place à l'interprétation, ce qu'a d'ailleurs souligné Daniel Ricciardo, lui-même pénalisé après avoir manqué le virage quand il a dépassé son coéquipier Esteban Ocon.
En revanche, Lewis Hamilton a reçu deux pénalités de cinq secondes pour une infraction plus inhabituelle : il a effectué deux simulations de départ dans une zone différente de celle spécifiée dans les notes de la direction de course. Comme lors du Grand Prix d'Italie à Monza, quand il s'est arrêté au stand alors que la pitlane était fermée, cela a eu des conséquences désastreuses pour sa course. L'idée du pilote britannique était judicieuse : l'asphalte en bout de pitlane n'est pas représentatif de celui que l'on trouve sur la grille. Mais son équipe aurait dû être davantage consciente de ses intentions d'aller beaucoup plus loin que la voie des stands, et peut-être vérifier ainsi ce qui était autorisé par les commissaires.
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