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"L'ovale" de Bahreïn : "Ça va être de la folie !"

Alors qu'approchent les deux Grands Prix disputés sur le circuit de Bahreïn, les pilotes s'enthousiasment à l'idée de courir sur le tracé extérieur de cette piste.

Des étincelles sur la McLaren MCL34 de Carlos Sainz Jr, qui précède George Russell, Williams Racing FW42, et Robert Kubica, Williams FW42

Des étincelles sur la McLaren MCL34 de Carlos Sainz Jr, qui précède George Russell, Williams Racing FW42, et Robert Kubica, Williams FW42

Zak Mauger / Motorsport Images

Avant la dernière épreuve de la saison 2020 à Abu Dhabi, la Formule 1 fait escale à Bahreïn pour deux Grands Prix consécutifs, le premier sur la piste traditionnelle utilisée depuis 2004 (à l'exception de 2010), le second sur un tracé de 3,543 kilomètres jamais emprunté auparavant, où les chronos devraient être les plus rapides de l'Histoire de la discipline, en dessous de 55 secondes au tour.

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C'est sur la piste extérieure du circuit de Bahreïn, initialement qualifiée d'ovale par Ross Brawn (manager sportif de la F1), qu'aura lieu ce Grand Prix de Sakhir le 6 décembre, avec trois longues lignes droites reliées par une série de virages à moyenne vitesse. Les pilotes s'attendent à vivre un week-end particulièrement animé, notamment en qualifications : si l'on répartissait 20 monoplaces sur cette piste, il y en aurait au mieux une tous les 177 mètres.

"Ça va être de la folie, aucun doute !" annonce George Russell. "Je trouve ça enthousiasmant car les chronos vont être extrêmement serrés. Je pense que tout le monde se tiendra probablement en une seconde en qualifications, ce qui signifie que si l'on fait une petite erreur, on peut perdre beaucoup de places le samedi."

"Je pense qu'il va falloir absolument tout donner, s'assurer de faire le tour parfait, car plus que sur n'importe quel autre circuit, si l'on commet une erreur, on n'aura pas suffisamment de virages pour rattraper le temps perdu. Ce sera sûrement le bazar le samedi, car tout le monde cherchera l'aspiration. Il n'y aura probablement pas suffisamment de place pour y mettre 20 voitures. Et la course va être vraiment dingue. Ce sera passionnant."

Daniel Ricciardo, pour sa part, espère que les dépassements ne seront pas trop compliqués : "J'ai fait quelques tours sur le simulateur. C'est unique, on peut le dire ainsi. Il n'y a pas grand-chose à remarquer. Les premiers virages sont les mêmes. Puis on a une sorte de S qui mène à une chicane, puis la ligne droite qui emmène vers le dernier virage. J'espère que nous pourrons conserver suffisamment d'élan dans la chicane pour se rapprocher, prendre l'aspiration et peut-être doubler au dernier virage, par exemple." Il n'y aura pas de zone DRS dans cette ligne droite, mais bel et bien dans les deux suivantes en revanche.

Les caractéristiques uniques de cette piste vont en tout cas représenter un casse-tête quant au niveau d'appui à embarquer sur les monoplaces. "Je pense que ça va être difficile de trouver le bon compromis pour les réglages", confirme Carlos Sainz. "Car ce n'est pas un circuit de F1 typique. On ne va jamais sur ce genre de circuit avec seulement des longues lignes droites et deux ou trois vrais virages. Ça va vraiment être une petite expérience pour la F1. Je pense que cela va générer une course différente. On parlera beaucoup de l'aileron arrière, du niveau d'appui, de tout ça."

Quoi qu'il en soit, une chose est sûre : les courses sur ce tracé inhabituel ne deviendront pas la norme pour le Grand Prix de Bahreïn, qui sera d'ailleurs le deuxième rendez-vous de la saison 2021 de Formule 1 le 28 mars.

"C'est une piste bien plus courte, et nous pensons savoir que le tracé international est quelque chose que davantage de fans verront, en raison de la section intérieure et de l'aspect technique", analyse le Sheikh Salman bin Isa al-Khalifa, PDG du Bahrain International Circuit. "La F1 a pris cette décision en raison de la situation dans laquelle elle est et de la nécessité de faire plus de courses. Si nous avions une course par an, ou n'étions choisis que pour une course, ce serait sur le tracé international."

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