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Premières impressions au sein d'un paddock confiné en Autriche

En plusieurs occasions dans l'Histoire de la Formule 1, les courses ont eu lieu dans des circonstances plutôt extraordinaires, où les événements hors des circuits étaient dans toutes les discussions.

Lance Stroll, Racing Point parcourt la piste à pied avec son équipe

Lance Stroll, Racing Point parcourt la piste à pied avec son équipe

Glenn Dunbar / Motorsport Images

De notre envoyé spécial - Il y a eu le Grand Prix d'Italie 2001, qui a eu lieu juste après les attentats du 11 septembre. Il y a eu l'impact de l'éruption du volcan islandais en 2010. Il y a eu Bahreïn 2012, où l'annulation de l'édition précédente à la suite de manifestations était un point central des discussions. Et il y a eu Melbourne cette année, qui a pris place sous la menace du coronavirus et qui a finalement été annulé pour cette raison. À cette liste peut également s'ajouter le Grand Prix d'Autriche 2020, qui gagnera probablement sa place comme course d'ouverture la plus bizarre de l'Histoire de la F1.

La pandémie de COVID-19 étant toujours présente, le premier Grand Prix à huis clos a débuté ce jeudi avec les pilotes, les membres d'équipes, les officiels et un groupe de médias invités, devant tous s'habituer à cette nouvelle norme. En vue du week-end, les exigences étaient plutôt strictes pour s'assurer que les personnes présentes n'apporteraient pas un risque de contamination sur le circuit. Toute personne présente pour la course a dû passer un test de dépistage du coronavirus, plusieurs vidéos circulant sur internet ayant montré à quel point le processus était loin d'être plaisant.

 

Voyager a également créé un sentiment étrange, avec des aéroports et des avions essayant autant que possible d'imposer une distanciation physique et le port du masque, mais échouant finalement à contrôler des files d'attente de personnes semblant plus intéressées par embarquer en premier plutôt qu'à rester à distance des autres. Et en arrivant sur le Red Bull Ring ce jeudi, cela ressemblait davantage à des essais privés qu'au début d'une nouvelle saison de F1.

L'événement se déroulant à huis clos, il n'y avait pas trop de sécurité à l'extérieur du circuit, les premières vérifications des stickers sur les voitures s'effectuant une fois arrivé sur le site. Les demandes adressées aux fans de ne pas venir semblaient avoir fonctionné, un spectateur esseulé se tenant à l'entrée et saluant toute personne qui passait. Après avoir laissé la voiture sur le parking, il a fallu faire un contrôle de température et un lavage de main obligatoire avant les vérifications d'identité pour accéder à la salle de presse.

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Dans l'ascenseur, on a pu voir le premier des nombreux panneaux demandant de laisser une distance de deux mètres, et des stations de lavage des mains ont été placées pour encourager tout le monde à éviter la propagation du virus. Les masques sont obligatoires. Et alors que la salle de presse est habituellement très bruyante le jeudi marquant le début de saison, elle était très silencieuse. Un système à sens unique a été mis en place pour éviter que les journalistes ou le staff ne se croisent.

Le rythme des conférences de presse est lui aussi totalement différent. Il n'y a plus de point presse ni de questions des médias. Tout est fait à distance et les pilotes sont amenés équipe par équipe dans une pièce fermée avec un caméraman et quelques employés essentiels. Les médias doivent soumettre leurs questions à l'avance et celles-ci sont posées par l'hôte des conférences. Aucun risque n'est pris de mélanger les bulles existantes au sein des équipes en permettant aux journalistes d'être dans la même pièce que les pilotes.

Pour le moment, les journalistes ne sont pas autorisés à venir dans le paddock ou la voie des stands, donc il n'y aura pas de discussions secrètes avec des employés d'équipes pour avoir les derniers bruits de couloirs. WhatsApp sera le format adapté pour cela... il sera fascinant de voir comment les choses se dérouleront en cas de grosse controverse en piste ! Il y aura également bien moins de contact social. Le staff des équipes ne se mêlera pas à celui des teams rivaux et il n'y aura pas non plus de discussions pendant les repas pour les médias. Les tables disposées dans la petite cantine réservée aux journalistes ont un nombre limité de personnes pouvant s'y asseoir : une seule !

Media centre

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