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Palou ébahi par une F1 "capable de plus" que ce qu'il attendait

Le Champion IndyCar Álex Palou a vécu une expérience "folle" au volant de la McLaren MCL36 lors des premiers essais libres du Grand Prix des États-Unis 2022 de F1 à Austin.

Alex Palou, McLaren MCL36

Photo de: Carl Bingham / Motorsport Images

Au volant de la McLaren de Daniel Ricciardo, Álex Palou a réalisé un meilleur temps de 1'39"911 lors des EL1 du GP des États-Unis, ce qui l'a placé en 17e position de la séance. Bien qu'il ait été deux secondes plus lent que Lando Norris sur l'autre MCL36, le Champion IndyCar 2021 n'a effectué que des longs runs avec le pneu medium et n'a jamais eu l'occasion d'essayer les tendres.

Néanmoins, l'Espagnol de 25 ans a admis avoir été surpris par les capacités d'une F1 sur le circuit d'Austin. "C'est rapide, c'est fou !" s'est-il enthousiasmé après son roulage. "Évidemment, j'ai eu la chance de tester la voiture 2021 auparavant, donc cela m'a déjà donné le feeling d'une F1. Mais alors ici, évidemment, vous avez le trafic, vous ne voulez pas gêner quelqu'un d'autre. Et vous avez une voiture qui n'est pas la vôtre."

"J'essayais donc de prendre soin de la voiture, évidemment sans avoir de problèmes avec les gens qui vont courir ce week-end. Donc oui, cette piste, je pense qu'elle est assez impressionnante pour une F1, surtout dans le secteur 1 super rapide. Et c'était magnifique à piloter."

Palou a poursuivi : "La voiture était capable de tellement de choses que je suis juste allé trop loin à certains endroits, ce qui est une bonne chose. C'est mieux de dépasser, et puis de revenir en arrière lorsque vous avez seulement une heure. Et je savais que nous n'avions qu'un train de pneus, donc je devais tout faire en deux tours. Je ne pouvais pas beaucoup patienter, c'est probablement pour ça."

"Qu'est-ce que je pourrais améliorer ? Je pense que simplement faire plus de tours et avoir évidemment un autre train de pneus à la fin aurait aidé. Mais notre programme aujourd'hui n'était pas d'aller vite, c'était d'obtenir des données pour l'équipe au début, ce que nous avons fait... Et ensuite nous nous sommes concentrés sur moi."

Álex Palou, McLaren MCL36

Álex Palou, McLaren MCL36

Palou était en Super Formula, au Japon, la seule année où l'IndyCar a couru au COTA, en 2019, mais il a disputé les essais de pré-saison du championnat en 2020 qui ont eu lieu à cet endroit, juste avant que la pandémie de COVID-19 ne retarde le début de la saison et n'annule la deuxième course d'IndyCar prévue ici.

Après avoir expliqué que le virage 11, balayé par le vent avant la longue ligne droite arrière, s'était révélé le plus difficile en raison des rafales, Palou a indiqué : "Cette voiture est plus sensible au vent qu'une IndyCar. C'est probablement proche de ce que nous ressentons sur les ovales."

"Un petit peu de vent nuit beaucoup à l'équilibre de la voiture. Et c'était délicat dans le secteur 1 aujourd'hui, ce qui ne m'a évidemment pas aidé pour mon premier jour et je ne voulais pas me crasher pour mes seuls essais libres ! Dans une IndyCar, il est évident que vous allez être beaucoup plus lent dans ce secteur."

Je ne pouvais pas imaginer à quelle vitesse je pouvais aller avec la voiture.

Álex Palou

"J'ai fait confiance à la voiture à 100%, mais elle était capable de faire plus que ce que je pensais... alors j'ai commencé à pousser davantage. C'est vrai que dans les virages lents, j'étais assez fort, mais je pense que c'est facile, évidemment, de prendre plus de confiance dans ces endroits."

"Et puis oui, dans les deux derniers virages, il m'en manquait un peu, surtout dans l'avant-dernier. Mais la voiture pouvait faire beaucoup plus que ce que je pensais et non, ce n'était pas la confiance. C'est surtout que je ne pouvais pas imaginer à quelle vitesse je pouvais aller avec la voiture."

Il a reconnu que le temps passé dans le simulateur McLaren ne lui avait pas permis de surmonter son appréhension vis-à-vis d'une éventuelle sortie de piste avec la voiture dont Ricciardo allait avoir besoin pour la deuxième séance d'essais.

"Ce n'est pas un simulateur. [Le simulateur] c'est un jeu, vous pouvez toujours redémarrer. Ici, vous ne pouvez pas redémarrer avec la voiture de Daniel. Je n'ai pas vraiment peur de me blesser, mais j'ai peur d'accidenter une voiture qui doit sortir [pour les EL2] et qui n'est pas la mienne ! Et vous avez seulement, je ne sais pas, cinq ou trois bons tours avec les pneus."

Álex Palou, McLaren

Álex Palou, McLaren

Palou a rejeté toute déception de ne pas avoir pu faire un "relais de performance" avec des pneus tendres vers la fin de la séance. "J'étais heureux à 100%", a-t-il déclaré. "C'est ce qui était prévu. Et je comprends parfaitement que l'objectif de la séance n'était pas de briller, de se dire 'Hé, c'est le moment de nous montrer'."

"C'était plus pour économiser des pneus pour Daniel, parce que ça va l'aider désormais. Il a perdu une heure, donc ça va l'aider et ça va aider l'équipe. Donc oui, j'ai évidemment poussé les ingénieurs à me monter d'autres pneus. Genre 'vous ne les payez pas, alors donnez-m'en d'autres !' Mais évidemment, je comprends tout ce qui se cache derrière [cette décision] donc j'aurais fait la même chose si j'étais à leur place."

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Avec Mandy Curi

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