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Panis - Les jeunes ont "grandi avec l’informatique comme technologie centrale du sport"

Jerez, G

Jerez, G.N. – Ils seront trois à faire leurs premiers pas en F1 en tant que titulaires cette année : Felipe Nasr chez Sauber, et le duo Toro Rosso Max Vestappen/Carlos Sainz.

Tous trois issus de disciplines différentes, les rookies de la saison 2013 ont pour point commun d’avoir fait l’intérieur à Jolyon Palmer, Champion GP2 en titre, et troisième lauréat consécutif de la discipline à ne pas parvenir à sécuriser un volant à plein temps. Mais cela ne signifie pas que ces derniers ne sont pas préparés à ce qui les attend cette saison au sommet.

Olivier Panis rappelle que l’expérience des jeunes pilotes est aujourd’hui bien supérieure à tout ce qu’a pu connaitre le sport il y a une ou plusieurs décennies quand les débutants arrivaient en F1.

A l’heure où les F1 ne se comportent plus du tout comme les monoplaces des séries junior en raison des nouvelles règles moteur, est-il plus simple de monter au sommet ?

"Ce n’est pas le vrai problème, mais oui", juge Olivier Panis pour ToileF1. "Ce qui est difficile, c’est de ne pas pouvoir accumuler d’expérience, comme nous le pouvions quand nous roulions tout le temps en décembre et janvier ! Il est certain que l’on était beaucoup plus préparés en arrivant au premier Grand Prix. Les rookies arrivent avec trois séances d’essais à Melbourne et boum ! En arrivant dans le grand bain, ça choque ! Pour être honnête, c’est même limite un petit peu dangereux. Mais c’est comme ça, et c’est pareil pour tout le monde."

Si l’on devait comparer les époques, autrefois, les pilotes étaient moins bien préparés sur de nombreux aspects professionnels et les jeunes arrivent aujourd’hui déjà très conscients de ce qu’est ce métier. Mais la génération de Panis a eu la chance de limer le bitume et d’accumuler des milliers de kilomètres en essais. Quelle est la meilleure école ?

"Pour moi, les jeunes pilotes d’aujourd’hui sont bien préparés, bien organisés", estime le dernier vainqueur français d’un GP. "Ils travaillent beaucoup avec les équipes, très tôt. Ils travaillent avec les simulateurs. C’est une préparation très différente de la nôtre. C’est vrai que l’on roulait beaucoup. Pour nous, c’était le feeling ! Quand j’ai commencé, il n’y avait pas toutes ces données, toutes ces informations sur les températures de pneus, etc ! Donc ces deux générations sont très différentes."

Le roulage accumulé par des pilotes de la génération Button ou Alonso à l’heure où les tests étaient encore légion ne peut être qu’un plus pour un pilote, qui sait également comment mieux comment travaillent les ingénieurs pour la mise au point et le développement.

"Les pilotes contemporains sont bien mieux préparés dans l’aspect technique du métier et savent vite communiquer efficacement avec leurs ingénieurs et interpréter des données. Ils ont par ailleurs grandi avec l’informatique comme technologie centrale du sport," rappelle Panis.

"Pour moi, ce sont presque plus des ingénieurs que des pilotes !", s’amuse le Français, admiratif. "Ils sont capables de tout gérer, ils ont 50 boutons à changer par tour. Pour moi, ce sont des jeunes beaucoup plus structurés que ce que l’on était auparavant, car l’époque va avec. On ne parle que peu de tous ces simulateurs, ces façons d’exercer la dextérité, même avec les jeux vidéo et toutes ces choses-là.

Toutes ces choses-là les font travailler différemment. Nous, le truc en plus, c’était notre feeling. C’était plus « à l’arrache » sur le pilotage que sur les détails ! Ensuite, en F1, j’ai grandi avec les constructeurs ; j’étais obligé de faire ça. C’était génial, et tellement intéressant ! Mais eux [les jeunes, ndlr] sont formatés différemment."

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