Pas de simulateur chez Sauber, un handicap au départ?
Photo de: XPB Images
Sauber F1 Team fait partie des plus petites écuries du plateau, et est également une des rares qui ne dispose pas d'un simulateur.
C'est évidemment un handicap de façon générale, mais cela pourrait être encore plus le cas à partir du Grand Prix de Belgique, lorsque les pilotes ne pourront plus être que très peu aidés au départ. Aussi Felipe Nasr ne cache-t-il pas son inquiétude.
"L'absence de simulateur est un inconvénient, c'est sûr, et l'équipe en est consciente," déclare-t-il dans les colonnes d'Autosport. "C'est pourquoi nous réfléchissons pour l'an prochain."
"Ce ne peut être que positif pour un pilote de se préparer mentalement pour un weekend, de préparer ses techniques, ses trajectoires, ses freinages. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles on peut s'entraîner avant un weekend de course sur le simulateur, donc cela prend logiquement un peu plus de temps d'apprendre un nouveau circuit."
Faute de simulateur, les pilotes Sauber sont contraints à regarder des vidéos sur YouTube pour se familiariser avec les pistes, mais cette préparation est loin d'être optimale.
"Nous avons essayé différentes façons, comme la visualisation, regarder des vidéos en essayant de reproduire les choses dans son esprit, et tant que nous avons des essais libres, cela ne nous handicape pas énormément," relativise Nasr.
"Mais j'ai quand même le sentiment qu'un simulateur est la meilleure façon de compenser le temps de piste perdu, et maintenant, nous avons ces nouvelles règles concernant l'embrayage à partir de Spa ; c'est autre chose que l'on pourrait essayer sur le simulateur. Nous avons déjà essayé des procédures en Hongrie comme nous devions construire des références."
Par conséquent, chez Sauber, l'objectif ne sera pas de prendre un meilleur départ que les autres, mais d'essayer de ne pas perdre de terrain dans cette première accélération.
"Cela va être difficile de prendre le départ parfait sans toutes les informations de derrière, mais ce sera pareil pour tout le monde," ajoute le Brésilien.
"Tout ce que nous recherchons, c'est de la constance : pas besoin que ce soit le meilleur départ. Il est plus facile de prendre un mauvais départ qu'un départ parfait, donc tant que nous prenons un départ standard, c'est bien. Mais à un moment comme celui-ci, j'aimerais avoir un simulateur pour essayer ces choses-là."
Probablement pas de simulateur en vue pour Sauber
Nouveau directeur technique de l'écurie, Mark Smith ne cache pas que Sauber souhaiterait se procurer un simulateur, mais relativise la probabilité de voir cela arriver, bien que d'autres options soient disponibles.
"Un simulateur serait sur notre liste de souhaits, mais nous devons être réalistes quant à ce qui se trouve sur cette liste de souhaits," souligne Smith. "Une énorme partie du design, du développement et de l'analyse se passe dans le monde virtuel, et un simulateur est la façon idéale de combiner une grande partie de cette réalité virtuelle, un pilote en faisant partie intégrante."
"Donc oui, nous aimerions en avoir un, mais en attendant, il y a des opportunités disponibles pour travailler avec des simulateurs, que ce soit avec d'autres équipes ou hors F1," conclut le Britannique.
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