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La pénalité de Lewis Hamilton à Monza expliquée

Le Grand Prix d'Italie a été l'une des courses les plus passionnantes de l'année, Pierre Gasly ayant créé la surprise en triomphant pour AlphaTauri devant la McLaren de Carlos Sainz.

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11

Steve Etherington / Motorsport Images

Cependant, le tournant de cette course a été le stop-and-go de dix secondes infligé au leader Lewis Hamilton pour être rentré au stand alors que la pitlane avait été déclarée fermée. Cette infraction et la pénalité qui en a découlé ont écarté Hamilton de la lutte pour la victoire. Voici comment une telle erreur a pu être commise.

Pourquoi la voie des stands était-elle fermée ?

Relégué en fond de peloton après avoir endommagé son aileron avant au premier tour, Kevin Magnussen s'est immobilisé à la sortie de la Parabolica après 17 boucles, victime d'un probable problème d'unité de puissance. La Haas était située à côté des rails du côté droit de la piste, et la direction de course a estimé que le meilleur moyen d'évacuer la voiture était de la pousser vers les stands. Michael Masi, directeur de course, a donc décidé qu'il fallait fermer la pitlane et faire intervenir la voiture de sécurité afin de protéger les commissaires.

The Safety Car Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11, and Lance Stroll, Racing Point RP20

Pourquoi la voiture de Magnussen n'a-t-elle pas été reculée derrière le rail ?

Quand Magnussen s'est garé sur le bas-côté, il a délibérément placé sa monoplace au niveau d'une ouverture dans les rails de sécurité, mais Masi révèle que cette ouverture n'est pas suffisamment large pour y faire passer une voiture et qu'elle est simplement là pour permettre aux commissaires d'accéder plus facilement à la piste en cas d'incident. "La seule [option] pour enlever [la voiture] en sécurité était de la pousser vers les stands, car il n'y avait pas d'autre ouverture disponible", explique Masi.

Comment Lewis Hamilton et Mercedes ont-ils été prévenus ?

Lorsque la voie des stands a été déclarée fermée, Hamilton était déjà au niveau de la Parabolique. Deux panneaux lumineux indiquant le statut de la voie des stands se trouvaient à l'extérieur, clignotant en affichant une croix rouge. La localisation de ces panneaux est indiquée aux écuries dans les notes que leur envoie la FIA avant le début du week-end ; Mercedes et Hamilton aurait donc dû en être conscients.

De plus, deux autres systèmes d'avertissement existent pour aider les équipes dans de telles circonstances. Le logiciel utilisé par les équipes pour surveiller la piste montre la pitlane en rouge, tandis qu'une notification apparaît également sur le live timing.

Comment Hamilton et Mercedes ne s'en sont-ils pas rendu compte ?

La fermeture de la pitlane dans de telles circonstances se produit assez rarement : ça n'était pas arrivé depuis le Grand Prix du Brésil 2016. Hamilton a reconnu ne pas avoir remarqué les panneaux, puisqu'il se focalisait sur le côté droit de la piste, en particulier l'endroit où était la voiture de Magnussen.

Pitlane entry Monza

Dans la fraction de seconde qu'avait Mercedes pour réagir au Safety Car, l'équipe n'a pas remarqué les changements sur l'écran piste ni sur le live timing. "Nous l'avons vu à la dernière minute", confie Toto Wolff, directeur d'équipe. "L'un des stratèges a crié à la radio alors que la voiture entrait dans la pitlane. Il y avait de la confusion, car nous nous préparions pour l'arrêt au stand afin qu'il soit bon. Tout le monde dans la pitlane, moi compris, s'occupait de ça, et personne ne voyait sur la page 4 [du live timing] que la pitlane était fermée."

Hamilton avait-il le droit d'aller voir les commissaires pendant le drapeau rouge ?

Hamilton était convaincu de ne pas être passé à côté d'un signal lui indiquant que la pitlane était fermée. Durant l'interruption au drapeau rouge provoquée par l'énorme accident de Charles Leclerc, le pilote Mercedes a donc pris l'initiative d'aller voir les commissaires pour comprendre ce qui s'était passé.

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Ceux-ci lui ont fait remarquer la présence des panneaux ; Hamilton a reconnu son erreur et a tourné la page. Certains ont suggéré qu'il était étrange que Hamilton puisse parler ainsi aux commissaires, mais la FIA est toujours ouverte aux discussions avec les concurrents s'ils veulent évoquer un problème. "Rien ne l'empêche, et heureusement, les drapeaux rouges sont rares", indique Masi. "La porte des commissaires, comme tout le monde, est parfaitement ouverte. Si quelqu'un a une question, elle peut être posée."

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 pit stop for penalty

Le stop-and-go de dix secondes infligé à Hamilton était-il trop sévère ?

La sanction infligée à Hamilton est la plus sévère pouvant être donnée en course, à l'exception d'un drapeau noir (disqualification), et l'a fait chuter en fond de peloton.

Cependant, le règlement impose cette pénalité pour tout pilote qui rentre au stand sans raison valable quand la pitlane est fermée. "Il n'y a pas de flexibilité là-dessus", souligne Masi. "Les commissaires ont une pénalité obligatoire qu'ils doivent appliquer."

La sanction en question a été fixée après le Grand Prix du Brésil 2016, où Daniel Ricciardo n'avait eu que cinq secondes de pénalité pour une infraction similaire, ce qui a été jugé trop laxiste par certaines écuries, par rapport au gain apporté par les pneus neufs. Notons par ailleurs que la FIA consulte régulièrement les équipes vis-à-vis des sanctions prévues par le règlement.

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