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Pénalités : Horner craint "l'équivalent des footballeurs qui plongent"

Les pénalités qui ont émaillé le Grand Prix d'Autriche inquiètent Christian Horner, qui redoute un changement de comportement des pilotes pour les provoquer.

Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B,Charles Leclerc, Ferrari SF21

Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B,Charles Leclerc, Ferrari SF21

Erik Junius

Le Grand Prix d'Autriche a été mouvementé pour la direction de course et les commissaires sportifs, qui ont statué sur plusieurs incidents. Parmi eux, les duels en piste entre Lando Norris et Sergio Pérez, puis entre le même Pérez et Charles Leclerc, sont ceux qui ont le plus fait parler. À chaque fois, ils ont abouti sur une sanction qui a divisé les opinions et les points de vue.

Le premier acte s'est déroulé en tout début de course, lorsque Pérez a tenté de faire l'extérieur à Norris au virage 4 avant d'être contraint de passer dans le bac à gravier. Après enquête, les commissaires ont estimé que le Britannique avait poussé son adversaire hors piste et lui ont infligé une pénalité de cinq secondes, qui lui a probablement coûté la deuxième place à l'arrivée.

En faisant le choix de sanctionner le pilote McLaren, les commissaires ont inévitablement créé un précédent pour la suite de l'épreuve. Ainsi, lorsque Pérez a défendu de la même manière face à Leclerc aux alentours de la mi-course, par deux fois, ils n'ont eu d'autre choix que de lui infliger deux pénalités de cinq secondes, maintenant une certaine cohérence dans leurs décisions.

Aux yeux de Christian Horner, cette approche présente toutefois un risque. Le directeur de Red Bull Racing estime d'ailleurs que Norris n'aurait pas dû être pénalisé après sa manœuvre sur son pilote, et il redoute l'apparition de comportements nouveaux qui verraient les pilotes se jeter à l'extérieur et contraindre un adversaire à les "pousser" hors de la piste pour ensuite obtenir une pénalité.

"On ne veut pas de l'équivalent des footballeurs qui plongent", avance Horner. "Nous devons éviter ça. Je sais que c'est incroyablement difficile, car nous en parlons très souvent, et c'est difficile pour le directeur de course. Mais j'ai eu le sentiment que les incidents que nous avons vus auraient pu être davantage liés à des incidents de course qu'à des incidents méritant des pénalités."

"L'incident entre Checo et Lando, c'est la course. On va à l'extérieur, on prend le risque, particulièrement quand on n'est pas en position d'être devant. Mais je crois que la FIA, après avoir donné cette [première] pénalité, ne pouvait pas ne pas en donner pour quelque chose de très similaire avec Charles. Ces pilotes ont roulé en karting quand ils étaient gamins et ils savent que si l'on va à l'extérieur, on prend un risque, particulièrement si l'on n'est pas devant. Alors oui, je pense que les pénalités étaient un peu sévères et qu'elles vont en quelque sorte à l'encontre de la doctrine 'Laissez-les courir' que nous avons défendue ces dernières années."

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Un risque à assumer donc, et surtout pas reproché à Pérez, qui tentait dans les premiers tours de s'emparer de la deuxième place face à Norris. Selon son équipe, le Mexicain n'a pas fait preuve d'impatience et savait forcément qu'il devait tenter quelque chose assez vite car prendre le dessus ultérieurement se serait avéré compliqué.

"Il savait que ce serait très dur de doubler Lando, car il était très rapide en ligne droite", souligne Horner. "Il a essayé de faire un dépassement rapidement, et évidemment c'est dommage d'avoir perdu celui qui faisait tampon avec Mercedes à ce stade. Il a ensuite écopé de deux pénalités face à Charles. Mais une fois qu'il a réussi à doubler Daniel [Ricciardo] et qu'il avait la piste libre, il a incroyablement bien piloté."

Chez McLaren, malgré son quatrième podium décroché en Formule 1, Lando Norris n'a pas masqué sa frustration devant la pénalité dont il a écopé. Il semble donc que tous les acteurs partagent le même point de vue sur la sévérité des sanctions, comme le confirme Andreas Seidl, directeur de l'écurie de Woking.

"Je suis également en désaccord avec la pénalité", explique l'Allemand. "C'est au début de la course et, pour reprendre les mots de Michael Masi, on apprend dès le karting que si l'on y va là, on finit dans le gravier. Les voitures étaient côte à côte, je ne crois pas que ça mérite une pénalité. Mais concentrons-nous sur les points positifs : c'étaient une course et un week-end sensationnels pour Lando, ainsi qu'une remontée sensationnelle de Daniel [Ricciardo]."

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