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Pérez - "Je suis au sommet de mon art"

Dans un entretien accordé au site officiel de la Formule 1, Sergio Pérez s’est penché sur son début de saison, son podium de Monaco et l’avenir, qu’il espère dans une équipe de pointe et, cette fois, dans une voiture de pointe.

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09

Photo de: XPB Images

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Podium : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing et Sergio Perez, Force India
Sergio Perez, Sahara Force India F1, fête sa 3e place sur le podium
Podium : le 3e Sergio Perez, Sahara Force India
Podium : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 fête sa victoire aux côtés de Daniel Ricciardo, Red Bull Racing et Sergio Perez, Force India
Sergio Pérez, Sahara Force India F1, fête sa troisième place sur le podium
La Sahara Force India F1 VJM09 du troisième de la course, Sergio Perez, Sahara Force India F1, dans le parc fermé
Sergio Perez, Sahara Force India F1, fête sa 3e place sur le podium
Sergio Perez, Sahara Force India F1, lors de la conférence de presse FIA
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 avec le troisième Sergio Perez, Sahara Force India F1, sur le podium
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1, lors de la conférence de presse FIA
Sergio Pérez, Sahara Force India F1, célèbre sa 3e place sur le podium
Sergio Perez, Sahara Force India F1 fête sa troisième place sur le podium
Sergio Perez, Sahara Force India F1 celebrates his third position with the team in parc ferme
Sergio Perez, Sahara Force India

Auteur de son premier podium de la saison - le sixième de sa carrière - dans l’écrin si particulier et rutilant de la Principauté, le Mexicain garde le souvenir de ses débuts difficiles sur le tracé monégasque, marqués par une terrible sortie de piste lors des qualifications de l’édition 2011. Il était alors chez Sauber.

"Lors de ma première tentative pour apprivoiser cette piste avec une F1 en 2010 [2011, en fait], ça m’a presque coûté la vie, et maintenant en 2016 je suis sur le podium !", explique-t-il. "J’ai toujours su que j’avais un travail à finir sur ce circuit." À la sortie du tunnel, Pérez avait perdu le contrôle de sa monoplace au freinage avant de s'encastrer de côté dans les barrières de protection, perdant brièvement connaissance. Il n'avait pu disputer la course du lendemain, et avait renoncé au GP du Canada.

Le podium de dimanche dernier vient récompenser une série de courses sans accroc pour le pilote au n°11. "Ce qui a changé depuis la Russie : il y a plus que le fait d’être plus chanceux depuis Sotchi. J’ai tout le temps pris un bon départ, mais j’ai été assez malchanceux lors des trois premières courses."

"Quand vous prenez le rythme de notre voiture, nous avons vraiment besoin que tout soit parfait pour entrer dans les points et déjà un simple petit grain de sable peut ruiner cela. Les trois derniers week-ends sont simplement allés plus tranquillement, voilà. En Russie, j’ai connu un meilleur résultat, puis en Espagne c’était plus que le maximum que nous pouvions faire, et maintenant Monaco, lors d’une course difficile et désordonnée, tout a fonctionné à la perfection pour moi. C’est une courbe [de progression] très raide. Et la chance est restée avec moi, enfin ! (rires)"

Après un début de saison en deçà des attentes, Force India a introduit une évolution importante en Espagne qui, selon Pérez, "fonctionne superbement". Et pour Monaco ? "Rien de vraiment nouveau, juste la spécification Monaco. Mais nous avons vu juste avec les réglages !"

L’écurie indienne est une des plus régulières du paddock depuis son arrivée en 2008 avec une progression constante qui ne s’est quasiment jamais démentie. Avec des pilotes et un personnel de talent, de quoi manque-t-elle pour aller plus loin ? "D’argent ! C'est aussi simple que ça. Nous avons une équipe superbe, et si vous avez vu où nous avons terminé à Monaco, nous sommes vraiment en lice pour être la quatrième puissance sur la grille. Plus d’argent pour le développement rendrait les choses plus simples."

"Mes podiums parlent d'eux-mêmes"

Son podium est intervenu deux semaines après la victoire de Max Verstappen pour sa première course avec Red Bull, à 18 ans. Mais Sergio Pérez n'est pas frustré par la réussite que connait le benjamin du plateau en à peine une saison et demie alors que lui est dans sa sixième campagne.

"[Ce n'est] pas frustrant. Max est un très bon pilote et je suis heureux pour lui. Mais ce que cela signifie c’est que vous devez être dans la bonne voiture ! Pendant mes six années en F1, je n’ai pas eu cela. Je suis fier de ce que j’ai réussi avec les outils que j’ai eu par le passé, je pense que mes podiums parlent d’eux-mêmes."

"C’est comme ça que ma carrière doit être mesurée. Je suis au sommet de mon art en ce moment. J’ai beaucoup progressé en tant que pilote depuis que je suis arrivé en Formule 1 et j’espère qu’un jour je serai capable de poser mes mains sur une voiture compétitive pour montrer ce que je peux faire. Si Max n’avait pas eu l’opportunité - d’abord son apprentissage chez Toro Rosso et maintenant sa chance chez Red Bull - il n’aurait pas gagné !"

Une équipe et une voiture de pointe

Dans le même temps, il comprend très bien l'état d'esprit qui doit être celui de Daniil Kvyat, qui a été rétrogradé chez Toro Rosso, lui-même ayant connu un court passage chez McLaren qui s'est terminé de façon abrupte. "Je comprends très bien. Vous perdez beaucoup de motivation et de confiance en vous. Vous avez peur que votre carrière soit terminée avant d’avoir vraiment commencé. Mais ensuite vous rassemblez vos forces et vous commencez à apprécier les choses un peu plus, et aussi dans mon cas, tout est arrivé si vite et j’étais très jeune. Vous êtes bien plus détendu également."

"Je pense que Fernando [Alonso] est un bon exemple concernant le fait d’être plus détendu. Personne ne l’a remercié mais le fait est qu’il a roulé à l’avant de nombreuses années et maintenant, soudainement, le milieu de peloton est la meilleure chose possible. Oui, vous souffrez en tant que pilote, mais vous êtes aussi plus détendu. Donc j’attends ! Je veux être dans une équipe de pointe - non, en fait je veux être dans une voiture de pointe. J’ai été dans une équipe de pointe mais ils n’avaient pas une voiture de pointe…"

Et justement, a-t-il des options pour l'avenir ? "Évidemment, vous surveillez les choses très attentivement, et regardez aussi les rumeurs ! Et, bien sûr, vous faites savoir aux grosses équipes que vous êtes disponible. La meilleure façon de faire cela est de produire de bons résultats, et c’est ce que je fais. Donc si une opportunité se présente, je suis ouvert !"

"Si vous n'avez pas de bon résultats, vous pouvez frapper cent fois à ces portes et personne ne sera jamais là, donc les résultats d’abord ! Le podium de Monaco est arrivé juste au bon moment et au bon endroit ! (rires)"

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