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Permane explique les difficultés du circuit de Bahreïn

La quatrième manche du championnat du monde nous amène au Royaume de Bahreïn

La quatrième manche du championnat du monde nous amène au Royaume de Bahreïn. Le Directeur des opérations piste, Alan Permane, nous guide à travers les difficultés du circuit international de Bahreïn

Le circuit :


Premier pays du Moyen-Orient à avoir organisé un Grand Prix, Bahreïn accueille la Formule 1 depuis 2004 sur son circuit international.

Situé à Sakhir, environ 30 km au sud-ouest de la capitale, Manama, il a été mis en chantier en novembre 2002 et achevé quelques jours avant l’ouverture des portes pour la première épreuve.

Conçu par Hermann Tilke, le circuit propose cinq tracés différents sur le même complexe. Un tiers des 12000 tonnes de pierres utilisées pour sa construction est du granit gallois, choisi pour sa forte capacité d’adhérence.

Le tracé :


Le gros freinage pour le virage 1 offre une bonne possibilité de dépassement. Le prendre large n’est pas vraiment pénalisant, donc un excès d’optimisme au freinage ne coûte pas grand-chose. La sortie incite le pilote à une certaine douceur sur l’accélérateur quand les pneus sont usés.

Au virage deux, plus vous attaquerez le vibreur, plus vous emmènerez de la vitesse sur la ligne droite qui suit. Le point d’intérêt suivant se situe au virage quatre, qui offre une autre possibilité de dépassement grâce à un gros freinage, une entrée large et une sortie très dégagée.

Le virage cinq tient plutôt de l’anecdote, mais l’aileron avant doit être réglé pour équilibrer la voiture en fonction des virages six et sept, qui sont des courbes larges et rapides.

Zappons quelques virages pour arriver au dix. Son entrée est difficile. Il faut être bien placé sur la piste après le neuf, la roue intérieure déchargée peut facilement se bloquer. Il est aussi nécessaire d’emmener suffisamment de vitesse dans le virage neuf pour bien prendre cette entrée, mais attention au freinage raté. En sortie du virage dix, il est préférable d’éviter le vibreur, long et serré.

Une autre zone de fort freinage intervient dans les derniers virages. La ligne droite qui suit implique que toute erreur à l’entrée se paye par une vitesse de sortie insuffisante. Un survirage brusque peut se produire ici, ce qui entamerait le potentiel de performance sur la ligne droite.

Enfin, dernière mais non la moindre difficulté, la ligne droite elle-même. Atteindre la vitesse de pointe reste toujours difficile à Bahreïn à cause du vent. C’est aussi la première fois que le DRS sera utilisé ici, la course ayant été annulée en 2011.

La voiture :


Bahreïn réclame un niveau d’appui élevé, ce qui signifie que l’aileron arrière est très braqué. Pas comme à Monaco, mais dans des valeurs comparables à l’Australie et à la Malaisie. L’aileron avant est optimisé pour les virages six et sept.

Les exigences en motricité étant suffisantes, les réglages de suspension doivent être adaptés en fonction. Dans les virages lents, la motricité nécessaire impose de se concentrer pour obtenir un usage maximum du grip mécanique issu des pneus.

Bahreïn étant revenu à sa configuration initiale (en 2010, le circuit a été utilisé dans sa version longue), il se présente comme le premier test déterminant de la saison pour les systèmes de freinage. Les lignes droites se terminant par des virages lents, cela impose une surveillance constante des températures et des niveaux d’usure des freins.

Pirelli a désigné les PZero médiums (marquage blanc) et les tendres (jaune). Les risques de pluie étant infimes, les intermédiaires (vert) et les pluies (bleu) ne sortiront probablement pas du garage. Malgré le désert environnant, la piste n’est pas aussi couverte de sable que l’on pourrait le craindre, grâce à l’impressionnante machine nettoyante. Le revêtement est moyennement abrasif et procure une bonne adhérence.

Pour la partie moteur, Sakhir se résume à sable et vitesse. Le vent apporte la poussière du désert et une trop forte concentration de sable dans le moteur peut entrainer une importante usure des composants internes. Les quatre lignes droites imposent aussi une bonne puissance maxi.

Par Lotus F1 Team

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