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Peter Sauber, l’homme qui lança Räikkönen (2/2)

Grâce à la force de persuasion de David Robertson, manager de Kimi Räikkönen, le jeune finlandais, qui avait jusque-là disputé 23 courses dans sa vie, se retrouva au Mugello pour les tests avec Sauber, curieux malgré tout de savoir ce que le gamin avait de si fantastique

Grâce à la force de persuasion de David Robertson, manager de Kimi Räikkönen, le jeune finlandais, qui avait jusque-là disputé 23 courses dans sa vie, se retrouva au Mugello pour les tests avec Sauber, curieux malgré tout de savoir ce que le gamin avait de si fantastique.

Ce n’est pas une piste facile pour les jeunes pilotes”, explique Peter Sauber à F1 Racing. “Je ne suis venu que le second jour, et c’est là que j’ai rencontré Kimi pour la première fois. Il ne parlait jamais et c’était impossible de parler anglais avec lui ; peut-être deux ou trois mots ! Pas plus”.

Sauber se rappelle comme hier de son premier sentiment sur Iceman.

Il y avait une ou deux choses qui étaient très, très spéciales. Son langage corporel était si impassible ! Il donnait l’impression d’être complètement concentré, que s’il marchait vers vous, il allait vous traverser. Ce n’est qu’un sentiment personnel, mais je me suis dit : « ce gars est tellement bizarre »” !

Les ingénieurs m’ont dit qu’ils avaient fait trois ou peut-être quatre temps chronométrés et qu’ilétait revenu. Ils lui dirent ensuite de faire 8 tours et de rentrer. Après quatre tours, il était pourtant déjà de retour. Il ne parvenait pas à garder sa tête droite. Mais il n’en a jamais parlé. Vous imaginez ? Vous obtenez un test avec une équipe de Formule 1 et l’on vous dit : « Reste dehors 8 tours » et vous rentrez après quatre” !

Le volant n’avait pas autant de palettes que maintenant et Kimi s'en sortit bien, selon Sauber.

Il est bien sorti des stands avec l’embrayage et la direction ; de façon normale. Plus tard dans la journée, il sut que je l’observais. Nous lui avons donné des nouveaux pneus et avons réduit la quantité de carburant. Il était clair que les nouveaux pneus apporteraient une seconde et le carburant une autre, mais nous n’avons rien dit. Sur le premier tour, il fut une seconde plus rapide. Au second, une autre plus rapide. Très impressionnant. Je suis rentré en avion avec Willy [Rampf, Directeur Technique Sauber], et nous avons décidé : « Faisons-le signer »” !

Sauber ignora alors la pression de son commanditaire, un certain…Dietrich Mateschitz (Red Bull), qui préférait alors placer son protégé brésilien Enrique Bernoldi sur les conseils d’un Helmut Marko, déjà à l’époque des plus bornés…

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