Peterhansel - Senna et McRae comme références
Stéphane Peterhansel est une légende du Dakar mais ne connaît pas un début d'édition 2015 aisé
Stéphane Peterhansel est une légende du Dakar mais ne connaît pas un début d'édition 2015 aisé.
Pour autant, le Français reste toujours animé par la force de la passion et laisse parler l'expérience : ce qui compte, sur le légendaire rallye-raid, est tout d'abord de rallier l'arrivée, puis de regarder dans quelle position. Alors que Peugeot étrenne son ambitieux 2008 DKR cette année, le pilote français dévoile ce qui pilote sa passion, toujours intacte.
"Je suis un peu trop vieux pour avoir des héros! [49 ans, ndlr] Mais plus jeune, les gens qui me touchaient étaient Ayrton Senna et Colin McRae", décrit Peterhansel pour le site officiel Red Bull France. "J'adorais simplement leur passion et la façon dont ils abordaient la course, de façon si impliquée. Ça m'a inspiré. Mais quand on commence à vieillir, on prend sa propre trajectoire".
Quant à l'amour de cette compétition en particulier, pourtant si dangereuse pour les motards, elle s'est imposée d'elle-même.
"J'ai toujours adoré la compétition, le sentiment de liberté et les voies ouvertes. Le Dakar est l'un de ces évènements légendaires qui m'a immédiatement attiré. On trouve les grandes vitesses, l'adrénaline et les paysages. C'est beaucoup de pression sur l'ensemble de la course, mais il n'est pas uniquement question de la course : il y a aussi la préparation et toute l'atmosphère".
Et toujours, la passion
Aujourd'hui, Peterhansel maintient sa passion pour cette course légendaire, mais dans la catégorie auto. Son palmarès s'y étoffe également de façon spectaculaire. Avait-il un héros, lorsqu'il évoluait sur deux roues?
"Pas vraiment, mais j'ai un souvenir très net de mon premier Dakar, en tant que pilote moto, en 1988. J'étais quelque part dans le Ténéré, dans le Sahara, lorsque la Peugeot 205 d'Ari Vatanen est passée en trombe devant moi, me laissant dans la poussière. J'ai pensé : "un jour, je veux aussi faire ça". Alors, quand je dis que piloter pour Peugeot sur le Dakar a toujours été l'un de mes rêves, c'est absolument vrai : j'y pense depuis 25 ans!"
Le retour systématique, année après année, sur le Dakar, s'impose de lui-même à Péterhansel, qui trouve régulièrement de nouveaux défis personnels à se lancer. Cette fois, ce défi a une allure féroce, et porte le nom de Peugeot 2008 DKR.
"Je ressens toujours la pression du pilotage", sourit-il. "Aussi parce que j'ai eu l'opportunité de piloter une auto fantastique, comme le Peugeot 2008 DKR. S'il était simplement question de piloter une voiture standard, je pense que je ne serais pas si enthousiaste. Mais il s'agissait d'une opportunité unique de piloter quelque chose de spécial".
"Je pense que la voiture est capable d'aller plus vite que lors de la première journée, mais c'est parce que nous ne poussions pas fort et que la piste ne nous convenait pas vraiment. S'il y a une chose que j'ai apprise, c'est que le Dakar s'aborde sur le long terme. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter du classement avant le dernier jour. Mais notre objectif principal, en cette première année, est juste d'y arriver".
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