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Gasly : Sans Anthoine, je n'en serais pas là aujourd'hui

Pierre Gasly rend un vibrant hommage à son ami Anthoine Hubert, près d'un an après sa mort dans une course de Formule 2.

Pierre Gasly, Toro Rosso, dépose des fleurs en hommage à Anthoine Hubert, au virage de son accident mortel de 2019

Pierre Gasly, Toro Rosso, dépose des fleurs en hommage à Anthoine Hubert, au virage de son accident mortel de 2019

Andy Hone / Motorsport Images

Le 31 août marquera le premier anniversaire du terrible accident qui a coûté la vie à Anthoine Hubert à Spa-Francorchamps, secouant tout le paddock – surtout les pilotes francophones qui ont grandi avec lui. Pierre Gasly a particulièrement été touché, lui qui ne cache pas avoir "des milliers de souvenirs d'Anthoine". Enfants, ils ont roulé l'un contre l'autre en karting ; adolescents, ils ont habité et étudié ensemble dans la section sport-études de la FFSA au Mans.

"De mes 13 ans à mes 18 ans, nous étions ensemble de 7h30 pour le petit déjeuner jusqu'à 22h", relate Gasly. "Nous étions dans la même classe, nous nous entraînions ensemble, nous courions ensemble. La compétition était constante : s'il faisait 15 pompes, j'en faisais 16, puis il essayait d'en faire 17. Si nous jouions à la PlayStation, nous y passions des heures, chacun essayant de battre l'autre, sur Gran Turismo ou un jeu de Formule 1."

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"Il y a beaucoup de choses que je ne peux pas dire à la télévision, mais j'ai des souvenirs fantastiques et nous avons passé d'excellents moments. Surtout à Budapest, mais seuls mes amis peuvent s'en rappeler ! C'était quelqu'un de très intelligent, très motivé dans tout ce qu'il faisait. Et c'est pourquoi j'avais un immense respect pour lui."

Désormais solidement installé dans la catégorie reine du sport automobile, où il a signé un podium en 53 Grands Prix avec Red Bull et Toro Rosso/AlphaTauri, Gasly est convaincu qu'il n'en serait pas là sans son ami.

"Nous étions rivaux, mais en même temps, je sais que je n'aurais jamais réussi ce que j'ai accompli si je n'avais pas grandi avec lui, car nous nous poussions tellement dans nos retranchements, que ce soit en piste ou en dehors : cela a fait de moi un meilleur athlète, un meilleur pilote, cela m'a toujours poussé à faire plus, à tirer davantage de moi-même", détaille le Français. "Cela a joué un rôle dans mon développement personnel, en tant qu'homme et que pilote. Et je ne peux qu'en être reconnaissant."

Anthoine Hubert, Arden

"Je parle souvent de lui avec mes amis, car nous avions beaucoup d'amis en commun. Après Budapest l'an dernier, j'ai dîné avec lui le dimanche soir, nous avons partagé un bon moment avec sa copine et un autre ami. C'est la dernière fois que je l'ai vu. Il a été l'un des premiers à m'envoyer un message quand Red Bull a décidé de me renvoyer chez Toro Rosso [trois semaines avant l'accident, ndlr]. Bref, pour moi, c'est très dur d'accepter qu'il ne soit plus parmi nous."

À l'instar d'un certain nombre de ses pairs, Gasly est allé ce jeudi poser des fleurs à la sortie du Raidillon, là où a eu lieu l'accident d'Hubert. Le Normand ne cache pas que revenir à Spa-Francorchamps a été source d'inquiétude pour lui : "On ne sait jamais vraiment comment on réagit à ça. Je dois dire que ce matin, c'était assez dur et étrange, car Spa est mon circuit préféré et je suis toujours venu ici avec de très bons souvenirs de ma première victoire en monoplace en Formule 4, de mes courses en Formule Renault et en GP2."

"Cette année, c'est une autre histoire : dès que je mets le pied dans le paddock, j'ai ces images qui me reviennent à l'esprit, des choses que je ne veux pas accepter ou que je peine à accepter. Même quand je faisais le tour du circuit à pied… j'ai juste du mal à réaliser que c'est vraiment arrivé. Malheureusement, c'est la simple vérité, la réalité. C'est le danger de notre sport. Non, ça n'a pas été facile."

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