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Pietro Fittipaldi, Jack Aitken : qui sont ces rookies ?

Deux pilotes de Formule 1 vont faire leurs débuts en même temps en cours de saison ce week-end au Grand Prix de Sakhir, une première depuis Tomáš Enge et Alex Yoong au Grand Prix d'Italie 2001. Mais qui sont-ils ?

Pietro Fittipaldi, Haas F1 Team

Pietro Fittipaldi, Haas F1 Team

Haas F1 Team

Pietro Fittipaldi

Pietro Fittipaldi sera le cinquième membre de l'illustre famille brésilienne à courir en Formule 1. Son grand-père Emerson est le plus connu, Champion du monde en 1972 et en 1974, tandis que son grand-oncle Wilson a également participé à une quarantaine de Grands Prix dans les années 1970. Vingt ans plus tard, c'est Christian, fils de Wilson, qui a fait un passage éphémère dans l'élite, puis Max Papis, gendre d'Emerson et oncle de Pietro. Autant dire que cette famille a la course automobile dans le sang.

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Pietro, lui, a grandi aux États-Unis et est donc parfaitement bilingue. C'est en NASCAR (pas dans la catégorie reine) que le pilote né en 1996 a fait ses débuts en sport automobile en 2011, avant de rejoindre le Royaume-Uni en 2013 pour courir en Formule 4 et en Formule Renault. La pression, il n'en avait pas : "Que je coure en stock car, en monoplace... L'important, c'est que je fasse la course et que je m'amuse", avait-il déclaré cette année-là à ToileF1, l'ancêtre de Motorsport.com France.

Son ascension des formules de promotion s'est poursuivie avec le sacre dans ce championnat britannique de Formule Renault en 2014, suivi par deux années difficiles lors d'une saison extrêmement compétitive en F3 Europe (17e) puis en Formule V8 3.5 (dixième), bien qu'il ait gagné le MRF Challenge entre-temps. Mais il a ensuite rempilé en F3.5 et a remporté le titre, ce qui allait s'avérer crucial pour ses débuts en Formule 1.

Car depuis lors, Fittipaldi n'a pas fait grand-chose, avec des apparitions sporadiques en IndyCar, en Super Formula, en DTM et en WEC – certes pas aidé par un terrible accident aux 6 Heures de Spa-Francorchamps 2018, où il s'est cassé les jambes. Il a néanmoins occupé depuis plusieurs années le poste de pilote de réserve Haas, et sa patience a payé, puisqu'il est éligible, de justesse, à la Super Licence.

Fittipaldi s'en sort bien : la Formule V8 3.5, forte de la gloire passée de la Formule Renault 3.5, octroyait encore 35 points à son Champion lorsqu'il y a couru. Le plateau était pourtant d'une faiblesse remarquable – le top 5 du classement général était complété par Matevos Isaakyan, Alfonso Celis Jr, René Binder et Roy Nissany. Mais à l'époque, il suffisait qu'il y ait au moins dix pilotes au départ de chaque week-end de course pour que les points soient attribués. Il y en avait dix au dernier meeting à Bahreïn. L'année suivante, cette barre réglementaire a été élevée à douze.

La FIA a accepté, compte tenu de l'accident qui a anéanti sa saison 2018, de compter les points de son titre pour l'année suivante, et Fittipaldi n'avait donc plus que cinq unités à obtenir. Le championnat de F3 Asie, l'hiver dernier, était l'opportunité parfaite pour le faire. Or, l'Américano-Brésilien s'est fait dominer par des pilotes bien moins expérimentés, n'a jamais fait mieux que troisième en l'espace de 15 courses et n'a arraché la cinquième place que d'extrême justesse. Cinquième place qui lui a permis de marquer six points de Super Licence… grâce à une grille boostée par des engagements suspects permettant d'atteindre les 16 pilotes engagés, seuil désormais requis pour que 100% des points de SL soient attribués.

Quarante-et-un points, c'est à peine le minimum pour être éligible au précieux sésame, mais c'est suffisant pour que Fittipaldi ait l'opportunité en or de faire ses débuts en Formule 1 ce week-end à Sakhir, avec peut-être une deuxième course à Abu Dhabi si Romain Grosjean n'est pas encore remis ? Et peut-être n'est-il pas le dernier de sa lignée à rejoindre l'élite, puisque son petit frère Enzo fait partie de la Ferrari Driver Academy, tandis que son oncle Emerson Jr (11 ans plus jeune que Pietro) est déjà dans le programme Sauber !

Jack Aitken

Jack Aitken, pilote d'essais Williams

Jack Aitken, quant à lui, dispute actuellement sa neuvième saison en formules de promotion. Né d'une mère coréenne et d'un père écossais, ce jovial Londonien a fait forte impression en Formule Renault 2.0, où il a été vice-Champion de la NEC (Northern European Cup) avant de remporter l'Eurocup et le championnat ALPS (comme les Alpes). La concurrence était déjà relevée : Oliver Rowland, Esteban Ocon, Louis Delétraz, Alexander Albon, Anthoine Hubert, Jake Hughes…

Relevée, mais pas autant que lors des deux années suivantes en GP3. En 2016, Aitken connaît un début de saison difficile mais rebondit dans la deuxième moitié avec sept podiums en neuf courses pour se classer cinquième, avec un top 6 composé de Charles Leclerc, Alexander Albon, Antonio Fuoco, Jake Dennis et Nyck de Vries… L'année suivante, il rejoint ART Grand Prix et représente le principal rival de son coéquipier rookie George Russell pour le titre.

Les deux hommes passent en F2 pour 2018, également chez ART, mais la comparaison est bien moins favorable à Aitken : tandis que Russell est à nouveau sacré en tant que débutant, l'Écossais-Coréen ne fait que onzième. Il rejoint ensuite la plus modeste équipe Campos pour les deux années suivantes, et s'il accroche une belle cinquième place avec trois victoires en 2019, il n'est actuellement que 14e du classement général cette année.

En parallèle, voilà longtemps qu'Aitken est dans les petits papiers des écuries de Formule 1. Fer de lance de la Renault Sport Academy à partir de 2016, le jeune loup a pu réaliser plusieurs séances d'essais avec l'écurie de F1 au losange mais a finalement compris qu'il n'aurait pas sa chance en tant que titulaire, cette dernière préférant jusqu'à présent recruter des pilotes d'expérience tels que Daniel Ricciardo, Esteban Ocon et Fernando Alonso.

Aitken a donc rejoint Williams cette année, pour un partenariat qui ne semblait pas forcément avoir davantage d'avenir, même s'il a déjà pris le volant de la FW43. Voilà toutefois que cette pandémie de COVID-19 lui permet, indirectement, de faire ses débuts en Formule 1. D'autres réservistes n'ont pas eu la même chance ; à lui d'en tirer le meilleur.

Se connaissent-ils ?

Les trajectoires de Fittipaldi et d'Aitken ne se sont pas souvent croisées jusqu'à présent. Il y a seulement eu la saison 2014 de Formule Renault 2.0, où ils ont participé à quelques courses ensemble, puis la Formule V8 3.5 en 2016. Aitken s'était engagé pour les deux derniers meetings de l'année et avait brillé en signant notamment la pole position pour ses débuts dans la discipline, alors que Fittipaldi n'avait signé qu'un podium cette saison-là pour finir dixième du championnat.

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