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Pirelli va analyser les crevaisons de Silverstone "à 360°"

Pirelli va tenter de comprendre les trois crevaisons survenues dans les derniers tours du Grand Prix de Grande-Bretagne afin d'éviter qu'elles ne se répètent par la suite.

Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, dans les stands avec une crevaison

Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, dans les stands avec une crevaison

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Valtteri Bottas, Carlos Sainz et Lewis Hamilton ont été successivement victimes de crevaisons du pneu avant gauche dans les trois derniers tours de la course à Silverstone ; les deux premiers, initialement classés deuxième et cinquième, se sont retrouvés 11e et 13e, tandis que Hamilton est parvenu à remporter la victoire de justesse, bien aidé par l'arrêt au stand réalisé par son poursuivant Max Verstappen afin d'obtenir le point du meilleur tour en course.

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"Nous allons évidemment analyser ce qui s'est passé dans les derniers tours", a déclaré Mario Isola, responsable de Pirelli en F1, à l'issue de l'épreuve. "Il est un peu tôt pour vous donner une conclusion. Ce pourrait être une forte usure, car des pneus qui ont fait 38 tours sur ce circuit, voire plus, sont forcément assez usés, mais je ne dis pas que l'usure est la cause du problème. Ce pourrait être des débris, car il y avait les morceaux de l'aileron avant de Kimi [Räikkönen] sur la piste, mais aussi d'autres débris."

"C'est pourquoi nous voulons analyser non seulement les pneus qui ont eu une défaillance mais tous les pneus utilisés dans les derniers tours de la course, pour voir si nous trouvons d'autres coupures ou d'autres éventuelles indications de ce qui s'est passé. Nous ne voulons rien exclure, nous voulons tout analyser à 360 degrés et éviter d'exclure toute possibilité car c'est une grosse erreur quand on mène ce genre d'enquête. Il faut envisager toutes les possibilités."

"Ce que nous pouvons faire, c'est analyser les pneus de la course pour comprendre s'il y a quelque chose dans la construction qui a été sujet à une tension excessive, mais ce n'est que l'une des analyses."

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35, rentre au stand avec une crevaison

La course ayant été neutralisée par la voiture de sécurité à la suite de l'accident de Daniil Kvyat, 15 des 17 pilotes encore en piste ont décidé de chausser les pneus durs dès le 12e ou le 13e tour dans l'espoir de finir le Grand Prix avec ce composé ; cela représentait un relais de 39 ou 40 tours, soit 230 ou 236 kilomètres. Romain Grosjean, lui, a choisi la stratégie inverse en prolongeant son premier relais, en mediums, pour couvrir 36 tours (212 kilomètres, mais cela inclut dix tours sous Safety Car).

Isola a souligné qu'une usure si élevée rendait les pneus plus vulnérables : "Les pneus utilisés par Grosjean dans le premier relais étaient complètement usés, et j'ai regardé certains pneus du second relais, où le niveau d'usure était proche de 100%. Il nous faut comprendre si c'est la cause des défaillances. Ce qui est clair, c'est que quand on a un pneu qui est complètement usés, la bande de roulement est moins protégée. Le moindre débris, le moindre morceau de carbone sur la piste va donc endommager le pneu plus facilement, car il n'y a pas de gomme sur le pneu pour protéger la corde. C'est pourquoi je dis que le niveau d'usure est proche de 100%."

Pas d'inquiétude pour le GP du 70e Anniversaire

Pirelli va désormais se lancer dans une course contre la montre pour trouver des réponses avant le Grand Prix du 70e Anniversaire qui aura également lieu à Silverstone cette semaine, mais avec des composés pneumatiques un cran plus tendres et des températures potentiellement plus élevées : des maximales de 31°C vendredi, 28°C samedi et 24°C dimanche sont annoncées.

"Nous avons la possibilité de faire des analyses dans notre laboratoire, ici au circuit. Il est clair que nous n'avons pas beaucoup de temps pour mener l'enquête, car nous avons une autre course dans moins d'une semaine. Il nous faut donc trouver une conclusion dès que possible. L'objectif est d'avoir quelque chose de plus complet d'ici [lundi], ou mardi au plus tard. C'est le plan."

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"S'il nous faut mener des tests qui ne sont pas possibles ici en piste, nous enverrons rapidement notre camion à Milan, où nous avons nos infrastructures, nos laboratoires, nos essais en intérieur, avec davantage de possibilités. Mais j'ai bon espoir que nous puissions avoir de bonnes indications avec les laboratoires que nous avons ici au circuit."

"Il y a un certain nombre de points d'interrogation actuellement, et selon la cause du problème, nous devons réagir de manière appropriée. Mais la réaction peut être différente si nous parlons de l'usure, par exemple : peu importe si nous utilisons les mêmes composés qu'aujourd'hui ou les composés plus tendres, chaque pneu a un nombre de tours maximal qui dépend de chaque voiture. Chaque voiture est différente", a conclu Isola.

Propos recueillis par Adam Cooper

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