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Pirelli craint un choix trop "agressif" de pneus en Turquie

Le directeur de la compétition de Pirelli, Mario Isola, admet que la firme a peut-être été trop "agressive" dans son choix de pneus pour le GP de Turquie.

Sebastian Vettel, Aston Martin AMR21

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

En 2020, le Grand Prix de Turquie s'était tenu quelques jours après un resurfaçage de la piste qui avait considérablement dégradé son adhérence, tout au long d'un week-end où les conditions climatiques avaient également perturbé les débats. Aussi, Pirelli, qui avait fait le choix des gommes les plus dures de sa gamme l'an passé (C1, C2 et C3), a choisi cette année d'apporter des pneus plus tendres d'un cran.

Or, l'asphalte ayant désormais été posé il y a 11 mois et ayant été traité avant le GP 2021 pour éviter tout problème, les premiers retours des pilotes font état d'une piste totalement différente, d'aucuns n'hésitant pas à évoquer le circuit avec le plus d'adhérence de la saison. Et, forcément, dans ces conditions, la sélection pneumatique est bien moins en adéquation avec les conditions de piste.

Beaucoup de pilotes, lors des premiers essais libres, ont souffert de graining sur les pneus tendres, qui accélère encore l'usure, et Pirelli pense que les écuries vont chercher à éviter ces pneus lors de la course. D'autant que les données récoltées ce vendredi seront peut-être les seules sur une piste sèche, puisque les Essais Libres 3 ce samedi pourraient se tenir sur piste humide.

"Je pense que le tendre est un choix assez agressif", a expliqué Mario Isola. "Il faut prendre en compte que lorsque nous avons sélectionné les pneus, les trois composés pour cette course, nous n'étions pas au courant de ce traitement superficiel qu'ils prévoyaient. Donc, en regardant les données de l'année dernière, nous avons décidé d'y aller un cran plus tendre."

"Le tendre est un choix assez agressif. Et je crois que certaines équipes utilisaient le tendre aujourd'hui juste pour s'en débarrasser, et se concentrer sur le medium et le dur pour la course, si elles veulent planifier une stratégie à un arrêt."

Bien qu'il soit courant pour les pilotes les plus rapides d'essayer de passer la Q2 sur le medium plutôt que sur le tendre, Isola pense qu'ils seront plus nombreux à tenter de le faire ce week-end, encouragés par un écart relativement faible de 0,3-0,4 seconde entre les deux.

"Je pense que nous verrons plus de deux ou trois voitures essayer de se qualifier sur le tendre, parce que le delta de temps au tour entre le tendre et le medium est très faible. Donc ce n'est pas comme si c'était une seconde, où vous prenez un gros risque [en essayant] de passer en Q2 avec le medium au lieu du tendre. Avec cette petite différence, il est probable que plus de voitures essaient de se qualifier sur le composé medium."

Concernant le traitement de la piste, Isola ajoute : "Le niveau d'adhérence a beaucoup augmenté. Cela est probablement dû au fait que nous n'avons pas le bitume sur le dessus, et disons que les pierres sont visibles, et génèrent donc plus d'adhérence par rapport à l'année dernière."

"L'augmentation de l'adhérence est claire, car les temps au tour sont quatre à cinq secondes plus rapides que l'année dernière. Je pense donc qu'il n'y a aucun doute sur l'augmentation du niveau d'adhérence. Nous nous attendions à un certain graining, et le graining est visible sur les trois composés, surtout sur le plus tendre et surtout à l'avant-droit. Le graining sur l'épaule intérieure accélère l'usure."

"Et donc il sera très important pour l'équipe de mesurer et d'analyser les données des EL2 pour comprendre quelle est la durée d'usure des pneus, parce que c'est une information que nous n'avons pas de l'année dernière, car les qualifs et la course étaient [sur piste] humide."

"Comme je l'ai dit, ce tarmac était complètement différent de celui de cette année. Et nous avions [des pneus] un cran plus dur. Donc les données en termes d'usure et de profils d'usure que nous avons mesurées l'année dernière ne sont pas pertinentes."

"Habituellement, nous sommes informés par la FIA s'il y a un changement au niveau du tarmac, ou si le circuit décide de resurfacer ou de faire un traitement spécial. Dans ce cas, il s'agissait probablement d'une décision tardive du promoteur, je le soupçonne."

"Quand ils ont décidé de faire ce traitement, nous en avons été informés. Nous avons donc eu cette information. Mais c'était trop tard parce que nous avions déjà produit les pneus, et ils étaient déjà disponibles pour la course. Ce n'est pas une période facile aussi pour la production et la logistique. Donc nous avons fabriqué les pneus et ensuite, après, nous avons été mis au courant de ce changement."

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Avec Adam Cooper

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